Pierre Schoendoerffer est revenu d’Indochine depuis une douzaine d’années quand il propose à Pierre Lazareff de filmer des militaires américains au Vietnam. « L’idée de La Section Anderson est venue de La 317e Section. Un jour, j’ai dit à Pierre Lazareff, le créateur de “Cinq Colonnes à la une” : “Il y a une chose qui m’intéresse, c’est de savoir si, en suivant un groupe d’hommes, on n’arrive qu’à une série d’anecdotes sans signification ou si quelque chose se dessine, comme un film de fiction, comme La 317e Section le suggère”1. » Les deux hommes se connaissent : Patricia, l’épouse de Pierre Schoendoerffer, a travaillé à France Soir, que dirigeait alors Pierre Lazareff ; Joseph Kessel, avec qui Schoendoerffer a tourné La Passe du diable (1956) en Afghanistan, était également lié à Lazareff. Enfin, en 1959, Schoendoerffer a réalisé avec Jean Lartéguy un documentaire pour « Cinq Colonnes à la une » intitulé L’Algérie des combats. Lazareff accepte le projet.
Le tournage se déroule au Vietnam, de septembre à novembre 1966. Après discussion avec les autorités militaires américaines, Schoendoerffer est accueilli par une section d’une trentaine d’hommes dirigée par le lieutenant Anderson, au sein de la 1st Cav’ (First Cavalry Division). La fabrication de ce film autant que l’histoire qu’il raconte mettent en scène de multiples altérités. Les protagonistes sont des étrangers les uns pour les autres à bien des égards, mais avec une proximité spatiale et guerrière très forte. C’est cette rencontre de combattants, étrangers les uns aux autres, mais unis par un lien de terre et de sang, qui donne à ce documentaire sa force, explique son succès immédiat et la trace qu’il laisse dans les mémoires. Il est diffusé plusieurs fois à la télévision française, le 3 février 1967 d’abord, puis en avril 1968, après qu’il a reçu à New York l’International Emmy Awards et à Hollywood l’oscar du meilleur documentaire pour le cinéma. Il est aussi, donc, projeté aux États-Unis.
- Un ancien d’Indochine face aux Américains
C’est d’abord le regard d’un Français posé sur la rencontre des Américains et des Vietnamiens dans le chaos de la guerre, sur une terre que lui-même connaît charnellement, qui constitue le cœur du film. Pierre Desgraupes introduit d’ailleurs ainsi l’émission « Cinq Colonnes à la une » lors de sa rediffusion en 1968 : « Il y aura bientôt quatorze ans, c’était en mai 1954, vous vous en souvenez, la garnison de Dien Bien Phu tombait. Et dans la longue file des combattants français qui prenaient à travers la jungle l’amer chemin de la captivité, marchait un jeune homme de vingt-cinq ans, qui allait ainsi partager jusqu’au bout, captivité comprise, le sort des combattants. C’était déjà Pierre Schoendoerffer. En le capturant, les Vietcongs avaient confisqué la pellicule sur laquelle pendant des semaines, jour après jour, nuit après nuit, il avait filmé l’un des plus terribles et des plus héroïques sièges de l’histoire militaire. Nul ne sait ce que cette pellicule est devenue, nul ne verra jamais sans doute ce document qui, à l’époque, eût été bouleversant pour les Français et pour le monde. Bouleversant comme a dû l’être celui-ci pour les Américains. On a beaucoup dit, on a beaucoup écrit que c’était la télévision américaine qui avait fait prendre conscience aux Américains de la tragédie vietnamienne. S’il en est ainsi, nul doute […] que La Section Anderson, réalisé par un Français qui avait été prisonnier à Dien Bien Phu, n’ait été pour les Américains l’un des reportages les plus révélateurs. » Cette présentation invite explicitement le spectateur à assister à une rencontre de protagonistes étrangers les uns aux autres, mais impliqués dans un conflit dont la continuité avec la guerre d’Indochine est soulignée.
Cette relation entre le réalisateur français et le Vietnam apparaît à l’écran dès les premiers instants du documentaire, reléguant au second plan la rencontre avec l’Amérique. Schoendoerffer introduit ainsi son film en voix off : « La guerre du Vietnam est une tragédie et particulièrement pour nous Français qui nous sentons une part de responsabilité, y ayant combattu quand elle s’appelait encore guerre d’Indochine. Ce documentaire n’est pas le livre blanc de cette tragédie. Ce n’est que l’étude d’un des éléments qui la composent. Le gouvernement américain a envoyé au Vietnam une armée composée en partie de jeunes soldats faisant leur service militaire. Qui sont ces hommes ? Comment font-ils cette guerre ? Nous avons passé six semaines, nuit et jour, avec une section de l’armée américaine en opération pour tenter de répondre à cette question. Nous étions partis pour retrouver le Vietnam, mais à l’exception de quelques images pathétiques, nous avons surtout découvert l’Amérique. Cela commence un dimanche de septembre 1966. Ce jour-là, les Vietnamiens, dans toutes les pagodes des trois ky, tentent d’apaiser les âmes des morts sans sépultures, les âmes errantes, celles de mendiants, des putains et des soldats2. »
Schoendoerffer pose ainsi lui-même cette relation d’altérité qui va lier les protagonistes de son film et le lier lui-même à eux tous. Il est d’abord cet étranger habitué du terrain vietnamien, où il a déjà filmé au combat. Il est étranger sur cette terre, mais il a déjà dit, en particulier à l’occasion de la sortie de La 317e Section en 1965 et du prix du meilleur scénario reçu à Cannes, à quel point il y était devenu un homme par la fréquentation d’autres hommes à la guerre – lorsqu’il propose de réaliser ce documentaire, il argumente avec sa position d’ancien cameraman des armées françaises en Indochine. Il est étranger sur cette terre, mais il a abondamment mis en scène son « mal jaune », son attachement aux peuples indochinois dans leur diversité, même si ses histoires étaient empreintes d’un exotisme colonial que certains ont dénoncé.
En voix off, il a d’abord parlé des Américains qui mènent la guerre, mais paradoxalement, alors qu’il déroule cette histoire-là, à l’écran, ce sont les images du Vietnam qui se succèdent. Celles des soldats américains, de leur logistique et de leur matériel n’arrivent que sur ses derniers mots, lorsque, précisément, il revient en parole au Vietnam, aux pagodes des trois ky et aux âmes errantes.
La proximité que Pierre Schoendoerffer établit entre lui et le Vietnam le rend étranger à la guerre que mènent les Américains. La première image d’Amérique, sur les derniers mots de la présentation, est celle d’une guerre de riches, alors que toute l’histoire de la guerre française en Indochine, telle qu’elle est racontée en France, est celle d’une guerre de pauvres. Une guerre de riches symbolisée par des hélicoptères – c’est un hélicoptère en vol qui succède aux images du Vietnam, alors même que la voix off évoque les âmes errantes. Autour d’eux, la logistique est imposante : caisses de matériel et pièces d’artillerie envahissent l’écran. Ces Américains, d’ailleurs, sont si riches que, dès cette scène d’ouverture, certains sont montrés jouant aux dés et misant de l’argent à grands coups de liasses de billets.
Ces premières images d’Amérique sont emblématiques : elles vont se répéter tout au long du documentaire. Alors que les Français se contentaient de riz dans une gamelle tirée du sac, les Américains sont nourris par des cuisiniers qui les servent abondamment. Et après plusieurs jours en pleine jungle, un hélicoptère vient prendre les hommes de la section pour qu’ils puissent aller « prendre une douche chaude à la base avancée d’Ankhé et acheter quelques douceurs ». Pierre Schoendoerffer raconte aussi la radio qui, sur la base, émet vingt-quatre heures sur vingt-quatre et diffuse de la musique exclusivement… américaine.
- « Cauchemars » d’Amérique
Mais qui sont ces soldats américains ? Avant même que le film ait commencé, Pierre Desgraupes fournit au spectateur une clé de lecture : « Ce qui fait le tragique propre à l’actualité de La Section Anderson, c’est ceci : le chef de section, le lieutenant Anderson, qui lui donne son nom, est un Noir. Et ainsi, en voyant ce film, il est probable que l’Amérique s’est vue soudain tout entière prise entre ses deux cauchemars. Et le jury américain de l’oscar, qui fait preuve depuis des années de beaucoup de courage civique, ne s’y est pas trompé. »
Pierre Schoendoerffer décrit la section : « Elle se compose de trente-trois hommes. Vingt-huit d’entre eux sont des appelés qui font deux ans de service militaire, dont douze mois au Vietnam. Blancs et Noirs sont mélangés. Depuis la fin de la guerre de Corée, l’intégration est réalisée dans l’armée américaine. » À son tour, il pose donc la question de la relation entre Blancs et Noirs comme un sujet central de son film.
Puis vient la présentation de chacun des hommes. Alors qu’ils marchent dans la jungle, la caméra s’arrête sur chaque visage. En premier, le « lieutenant Anderson, vingt-quatre ans, chef de section, sort de West Point, le Saint-Cyr américain ». Puis viennent les autres : le radio originaire de Caroline du Sud, un autre originaire du Dakota du Sud (il est Noir), « Doc », l’infirmier de la section, le sergent Owens (Noir), qui sera blessé lors de l’attaque du village, un autre de l’Iowa, un autre du New Jersey, Shanon, tué quinze jours plus tard alors qu’il n’a que dix-huit ans, un autre du Michigan, le coiffeur (encore un Noir), qui sera blessé lui aussi durant l’attaque du village, un ranchero texan d’origine mexicaine, encore un sergent noir originaire de l’Alabama, un autre soldat, blessé quinze jours plus tard, un beatnik de New York qui sera blessé lui aussi, un soldat originaire de Chicago, un soldat noir chanteur de blues venu de l’Alabama, le mitrailleur de dix-huit ans, un sergent de Californie, deux autres soldats, dont un Noir, qui seront tous deux blessés.
Outre que ce temps pris pour présenter chaque homme témoigne de l’intérêt de Pierre Schoendoerffer pour les destins individuels de combattants, il nous instruit sur la diversité de la section. Et dans cette diversité d’origines et de parcours, la donnée raciale n’est pas primordiale, contrairement à ce que laissait augurer la présentation par Pierre Desgraupes. Schoendoerffer ne souligne jamais par les mots ce trait caractéristique de certains combattants. Il ne fait que montrer ces soldats, noirs et blancs, dont les destins sont absolument similaires dans la guerre.
Pourtant, le fait que le lieutenant soit noir est un point d’accroche important de l’introduction de Pierre Desgraupes. La presse française le souligne : « La Section Anderson, c’est ce bouleversant reportage sur la vie de quarante soldats américains commandés par un Noir, le lieutenant Anderson3. » Lors des interviews données au moment de la sortie du film, Pierre Schoendoerffer lui-même insiste sur le fait que le lieutenant Anderson est un des premiers officiers noirs à être sorti de West Point. Mais comme dans ses œuvres de fiction, une fois qu’il est entré dans le récit, il préfère montrer que démontrer, donner à voir et à ressentir plutôt que de se livrer à de grandes démonstrations didactiques. Et ce qu’il donne à voir, c’est une section dans la guerre, où les Noirs sont intégrés et qui est commandée par l’un d’eux. Et à la guerre, ce sujet n’existe plus, du moins dans ce qui est ici montré.
Aux États-Unis, la question est tout autant évoquée par les médias et d’autant plus que la cérémonie des oscars qui couronnera le documentaire a été reportée de quarante-huit heures en raison du décès de Martin Luther King. Le succès américain de La Section Anderson est dû au fait que le regard porté sur cette question de l’intégration des Noirs dans les rangs militaires est français et efface finalement la lourdeur du sujet. Pour Franck Charpentier, dans les Cahiers du cinéma, le film apporte quelque chose de nouveau outre-Atlantique : « Pour l’Amérique, c’est une véritable découverte : le film […] lui montre en effet pour la première fois le spectacle de ses soldats blancs et noirs, voire indiens, mélangés, sans aucune discrimination raciale ni sociale. Si Pierre Schoendoerffer réussit cette prouesse documentaire, c’est qu’il a su, en cinéaste-soldat, se doter d’une discipline éthique aussi bien qu’esthétique parfaitement rigoureuse4. »
- Étrangers, mais frères d’armes
C’est la proximité des hommes dans la guerre qui transparaît dans ce film et qui fait son succès. Ce résultat n’est pas celui spontané offert par le positionnement d’une caméra filmant des soldats en opérations. Il n’existe pas de vérité brute qui se manifesterait à travers des images. C’est bien une construction dont Pierre Schoendoerffer est l’auteur. Il aurait pu envisager une autre manière de filmer, qui aurait insisté sur la question raciale ou sur tout autre angle d’approche de la vie de la section. Le fait même qu’il soit admis à la suivre au plus près, y compris dans la dureté de la vie dans la jungle vietnamienne, crée cette proximité que le spectateur perçoit d’autant mieux que Pierre Desgraupes insiste sur ce point dans sa présentation. Le public, qui connaît déjà le parcours de Schoendoerffer, n’a quant à lui pas besoin de ce rappel.
Les premiers visages américains que le réalisateur filme en plan serré sont ceux de soldats qui assistent à une messe dite sur un autel de fortune au milieu des hélicoptères qui tournent, se posent et déchargent des caisses de matériel. Les paroles du prêtre sont traduites en sous-titres. Ce que Pierre Schoendoerffer raconte ici, c’est l’universalité des interrogations eschatologiques face à la guerre. Dans La 317e Section, les préoccupations spirituelles des combattants n’apparaissaient pas explicitement alors qu’elles seront omniprésentes dans les films suivants, notamment dans Le Crabe-Tambour (1977), mais aussi dans Dien Bien Phu (1992), où une scène de messe sur le champ de bataille ressemble étrangement à celle de La Section Anderson. Par l’affichage de cette scène en début de documentaire, Schoendoerffer n’efface ni la réalité brutale de la guerre et de la rencontre entre combattants ni les particularités du conflit qu’il filme, mais il affirme une universalité des destins humains, d’autant plus forte qu’il a, en introduction, évoqué les cérémonies des pagodes et le souvenir des âmes errantes des Vietnamiens.
Tout le film développe ce thème de la fraternité d’armes : les scènes de la vie quotidienne des soldats abondent, les pauses et les cigarettes partagées, les repas et la lecture du courrier. Elles rappellent autant La 317e Section que certaines images tournées par Pierre Schoendoerffer pendant la guerre d’Indochine. Lorsque le soldat Reese reçoit sa feuille de permission, il décide d’aller à Saigon. Schoendoerffer raconte alors une histoire d’Américains, qui ont des rapports particuliers avec les Vietnamiens, notamment avec les femmes, avec lesquelles la relation d’argent est très présente alors qu’elle apparaissait comme gratuite et désintéressée avec les Français dans La 317e Section. Mais très vite, il passe à une histoire de combattant, semblable, selon lui, à tous les autres combattants : Reese se trouve à Saigon le jour de la fête nationale du Sud-Vietnam ; il assiste donc au défilé quand soudain le Vietcong tire quelques obus qui provoquent la panique. Schoendoerffer souligne alors que « Reese dit qu’il se sentait plus en sécurité dans sa section ». La scène a l’air anodine. Ajoutée à celle qui précède, elle vient pourtant insister sur un point cher au cinéaste et qui est un classique littéraire et cinématographique : la ville corrompt le combattant. Il s’y perd dans les affres de plaisirs factices et les dangers y sont plus sournois qu’en pleine jungle où la guerre sévit. Or le Saigon que montre Schoendoerffer est un Saigon américain : les enseignes en néon y clignotent dans la nuit, les soldats en permission y commandent par l’argent.
À Saigon, l’Américain est un étranger pour le Français ; de retour dans la jungle, il est un frère d’armes. À Saigon, l’Américain a une relation d’argent avec les Vietnamiens ; dans la jungle, il secourt les civils blessés. Sur la base d’Ankhé, la musique diffusée par la radio est américaine. Quand les soldats partent en patrouille, dans les premières secondes, le spectateur continue de l’entendre, mais, dès que survient une menace, elle s’arrête. Alors les bruits sont ceux que connaissent tous les combattants de la jungle, français, américains ou vietnamiens ; ce sont ceux des pas sur la terre humide, ceux, innombrables, des animaux, et, enfin, ceux de la guerre.
- Conclusion
C’est donc d’abord la fraternité d’armes qui apparaît dans ce film, celle qui unit les hommes de la section, mais aussi celle qui unit Schoendoerffer à ces soldats. Le fait que le réalisateur soit un étranger parmi les Américains est un pilier du récit, mais un pilier qui sert une histoire de fraternité, malgré les différences évidentes entre la guerre française et la guerre américaine. La question raciale, pourtant annoncée comme étant un élément central du récit, est en fait totalement effacée par les réalités du combat.
Signe que c’est bien cette fraternité d’armes entre étrangers qui est au cœur du film, la suite que Pierre Schoendoerffer donne à La Section Anderson s’appelle Réminiscence et raconte une histoire d’anciens combattants. Vingt-deux ans plus tard, à l’automne 1988, il retrouve en effet les survivants de la section pour les filmer à nouveau, aux États-Unis. Le reportage est diffusé sur Canal le 15 septembre 1989. Schoendoerffer présente ainsi son film, en voix off, lors des premières minutes, sur fond de musique vietnamienne : « Il y a vingt-deux ans, à l’automne 1966, nous avons passé sept semaines au Vietnam avec une section de la 1st Cav ». […] À l’automne 1988, vingt-deux ans plus tard, nous quittons la vieille Europe pour rejoindre en Amérique certains de ces soldats qui avaient été, là-bas, mes camarades, nos amis. Nous, Français, neutres dans cette deuxième guerre d’Indochine, avions partagé avec ces Américains les mêmes rations, nous avions marché et transpiré dans les mêmes jungles, essuyé les mêmes coups de feu sous le soleil et sous la pluie. Nous nous sentions des leurs. Pour retrouver ces camarades perdus depuis si longtemps, nous avons mené une difficile enquête de près de deux ans. L’Amérique est un continent et à leur retour, dispersés, aucun de ces soldats n’avait gardé de lien avec les autres. Sur les quelque trente hommes de la section, nous avons appris avec certitude que six, au moins, avaient été tués au combat après notre départ. Nous avons revu une quinzaine de survivants. Des autres, nous ne savons rien. Que sont-ils devenus ? Il n’était pas séant, il était dur d’être un ancien du Vietnam ces vingt dernières années aux États-Unis. Ce film s’appelle Réminiscence parce qu’à chacune de nos rencontres des souvenirs occultés remontaient des profondeurs. Ce film n’est pas une enquête de journaliste, il a le regard et l’oreille d’un ami5. » Pierre Schoendoerffer débutait là une nouvelle histoire de fraternité : celle d’anciens guerriers qui ont dû retrouver une place dans une société bien éloignée de la guerre qu’ils ont menée.
1 Entretien avec Pierre Schoendoerffer du 16 mai 2005.
2 Toutes les citations de « Cinq Colonnes à la une » et du documentaire sont le fruit de retranscriptions personnelles.
3 Kira Appel, Paris Presse, 12 avril 1968.
4 Franck Charpentier, Cahiers du cinéma n° 425, novembre 1989, p. 85.
5 Réminiscence, voix off de Pierre Schœndœrffer. Retranscription personnelle.