N°52 | S’élever

Walter Bruyère-Ostells

Devenir général sous la révolution et l’empire, un modèle de méritocratie ?

« Ma finte Monsieur, je crois que votre habit d’officier m’irois ben »

(titre d’une estampe, 17901)

Dès les premières années de la Révolution et l’amorce de la réorganisation de la société qu’elle met en place, s’élever dans la hiérarchie sociale par la carrière des armes semble possible, plus que jamais2. La mémoire collective retient des exemples emblématiques, à l’instar d’un Murat « fils d’aubergistes » – même s’il faut sinon réinterroger du moins expliciter la réalité sociale que cela recouvre – qui sera fait roi3. On observe à cette époque une bascule globale d’un modèle où la haute hiérarchie militaire est occupée par une caste aristocratique à un modèle méritocratique. L’attribution du titre de maréchal illustre bien ces mutations opérées entre 1789 et 1815 : après trois Noailles (dont deux frères) ou un Montmorency-Luxembourg au xviiie siècle, on connaît les trajectoires de Murat ou de Lannes.

Il convient néanmoins d’appréhender plus finement le caractère révolutionnaire de l’élévation au sein des armées à partir de 1789, de mieux analyser les mécanismes de la « fabrique » des officiers généraux et des maréchaux. Or celle-ci s’inscrit dans des temporalités qui ne sont pas celles de la France qui, entre 1792 et 1815, vit au rythme des événements révolutionnaires et de la guerre contre les coalitions européennes. Dans ce domaine, la Révolution française n’est pas un « bloc », pour reprendre le mot de Clemenceau, et la période napoléonienne accentue des tendances dessinées dès le Directoire.

Nous nous proposons ici, au-delà de la rupture méritocratique, de mieux comprendre selon quels critères des officiers s’élèvent dans la hiérarchie militaire, à quels impératifs répond l’accession aux grades et aux titres les plus prestigieux au regard d’une nouvelle approche politique, mais aussi d’autres mécanismes. Nous verrons dans un premier temps comment de nouveaux paramètres se mettent en place sous la Révolution puis évoluent, avant de constater que la constitution de « notables militaires » montre la persistance de codes socioculturels nécessaires pour s’élever en plus du seul mérite au combat.

  • S’élever jusqu’aux étoiles

Grâce à l’historiographie, nous disposons de données statistiques assez précises pour définir sociologiquement le corps des officiers de la Révolution et de l’Empire, et pour connaître le déroulement des carrières, la répartition par armes… Il s’agit ici de comprendre comment ces hommes ont réussi à s’élever tout en haut de la hiérarchie militaire. Cet article propose de construire un outil statistique à une modeste échelle, un échantillon de deux cent quatorze généraux, soit plus de 14 % de ceux ayant servi entre 1799 et 18154 – ils sont sept cent quarante et un en 1799, environ mille cinq cents à servir dans les armées entre 1799 et 1815 et environ deux mille trois cents entre 1792 et 1815.

Lorsqu’il accède au pouvoir, Napoléon hérite d’un corps d’officiers généraux issus pour partie de l’Ancien Régime et pour partie des carrières fulgurantes construites à la faveur des campagnes révolutionnaires. Malgré la durée des deux périodes (1792-1799 pour l’une et 1799-1815 pour l’autre), les ascensions sont statistiquement plus fortes sous la Révolution : 32 % des officiers de l’échantillon sont issus de la noblesse (mais certains ont accédé à l’épaulette après 1789). Évidemment, avoir été militaire sous l’Ancien Régime peut constituer un capital initial. On y reviendra. Quel que soit l’ordre social auquel ils appartiennent avant 1789, c’est tout de même près de 30 % des généraux napoléoniens qui ont commencé leur carrière d’officier sous l’Ancien Régime. Près de 70 % doivent leurs épaulettes à la Révolution, au Consulat ou à l’Empire, contre 52 % pour les officiers de l’ensemble de la période 1792-1815. De façon logique, en s’éloignant de l’Ancien Régime, le nombre d’officiers généraux formés au temps de la Révolution augmente sensiblement.

En fait, la question de l’élévation se pose dès 1790 avec les décrets du 28 février qui ouvrent à tous l’accès aux grades d’officier. À ce moment-là, selon les armées, entre 10 % et 20 % des officiers étaient sortis du rang5, et l’édit de Ségur (1781) rendait impossible leur accès au grade de maréchal de camp, en particulier pour les 10 % qui n’étaient pas nobles : leur élévation ne pouvait pas dépasser le grade de lieutenant au point de décourager une partie d’entre eux. Ainsi, par exemple, Catherine-Dominique Pérignon, issu d’une bonne famille, a obtenu un brevet de sous-lieutenant dès son engagement en 1769 mais, sans perspective, a démissionné en 1783 ; c’est la Révolution qui lui offre une carrière très rapide : réengagé en 1791, il est général de brigade puis de division en 17936. En 1792, alors que de nombreuses insurrections contre les officiers aristocrates éclatent dans les régiments et que, sans rapport avec leur emploi militaire, certains ont fait le choix de l’émigration, 41 % de l’effectif portant l’épaulette depuis 1789 a quitté son poste. Avec la République puis la Terreur, les destitutions font suite aux démissions. L’un des exemples les plus emblématiques est celui du général (futur maréchal) Kellermann, vainqueur de Valmy, qui est jeté en prison.

À la place des aristocrates ou des hommes soupçonnés d’être hostiles à la République, des fils de citoyens actifs prennent des emplois d’officiers. Comme Bessières et Murat, ils ont souvent d’abord porté l’épaulette dans la Garde nationale ou dans des bataillons de volontaires. L’une des autres voies d’élévation au grade d’officier durant ces premières années de la Révolution est ouverte à ceux qui disposent d’une expérience militaire, soldats ou sous-officiers de l’armée d’Ancien Régime. Le décret du 20 septembre 1790 prévoit que 25 % des nouveaux sous-lieutenants doivent être issus du corps des sous-officiers. Le 24 juin 1791, pour combler les trous de plus en plus importants dans les rangs des officiers, c’est même la moitié des places vacantes qui leur sont offertes. Futur maréchal également, François-Joseph Lefebvre rejoint les gardes-françaises en 1773 ; caporal en 1777, il attend 1788 pour être nommé sergent avant que les gardes-françaises soient dissoutes à l’été 1789 ; lorsqu’il rejoint l’armée nationale en 1792, son expérience lui permet de prétendre directement au titre de capitaine. Pour les hommes passés par les bataillons de volontaires, l’accession aux grades d’officier a été possible par élection de ses membres, mais dès 1793, la règle de l’ancienneté est dominante. Jusqu’à la fin de la Convention (1795), il est courant de voir des hommes sauter plusieurs grades.

Après le 9 Thermidor et la fin de la Terreur, l’instabilité politique se traduit par l’épuration d’officiers soupçonnés de royalisme mais aussi de néo-jacobinisme, si bien que l’élévation repose sur deux mécanismes principaux. Le premier est la méritocratie. Ainsi le décret du 19 juillet 1794 réserve le tiers des nominations au pouvoir exécutif afin de récompenser les plus braves et/ou les plus talentueux7. Engagé en 1787, Ney devient officier en 1792 mais ne fait pas partie de ceux qui accèdent très vite aux étoiles lors des premières campagnes révolutionnaires – il n’est que capitaine en 1794 – ; ce sont ses faits d’armes répétés qui lui permettent de devenir général en 1795 puis divisionnaire en 17998 après divers exploits avec l’armée du Rhin. Désormais, en lien avec la promotion de l’égalité de la nouvelle société, l’avancement repose sur le principe général de progression à l’ancienneté, corrigé par la possibilité d’élever plus rapidement les plus talentueux. Bien entendu, l’avancement est soumis aux aléas de la guerre. La fin de l’Empire constitue à nouveau une occasion d’accéder rapidement à l’épaulette. Jean-Baptiste Jolyet rapporte une scène de la fin de 1813 : « En moins de deux heures, il [le maréchal Berthier] nomma plus de cent officiers ; il n’y mettait pas de façon et le plus habile à se présenter était nommé. […] Beaucoup de sous-officiers qui n’avaient jamais pensé devenir officier ne pouvaient croire que c’était pour bon9. »

Le second mécanisme, dans cette période, consiste à bénéficier de l’appui et de la protection d’un officier général. Le système existait déjà, mais il prend de l’importance avec le rôle politique joué par les généraux sous le Directoire. Aux lendemains du 18 Brumaire, les hommes de l’armée d’Italie accompagnent Bonaparte dans l’accession aux fonctions les plus prestigieuses. Une fois l’Empire mis en place, on constate une « persistance de l’Ancien Régime »10 qui nuance le principe méritocratique. En outre, les logiques d’ascension de l’époque ne sont pas seulement individuelles et les « notables militaires » cherchent à faire bénéficier leur parentèle de leur propre élévation. Les maréchaux d’Empire fournissent là encore de beaux exemples : les trois frères (Victor Léopold, César et Joseph-Alexandre) de Berthier, major général de la Grande Armée, accèdent aux étoiles ; Davout, Soult et Augereau choisissent un frère comme aide de camp, un poste en vue11. Ainsi, si le mérite individuel se construit comme le critère principal à partir de la Révolution, l’élévation aux plus hauts grades peut être facilitée par des stratégies, notamment dans la sociabilité recomposée des officiers.

  • Les « notables militaires »

Les élévations sont également souvent consolidées par des liens matrimoniaux qui laissent à voir une importance maintenue des logiques de hiérarchie sociale. Avec la méritocratie, l’aristocratie est remplacée par le monde des notables, y compris militaires. L’entrée dans la parentèle est un aboutissement de ce système de patronage d’officiers prometteurs. Depuis la première campagne d’Italie, Masséna protège la carrière du général Reille, qui finit par épouser sa fille ; Victor a pour gendre son aide de camp, le général Huguet-Château ; en 1808, le maréchal Oudinot donne sa fille aînée, Marie-Louise, en mariage au général de brigade Pajol, par ailleurs cavalier de talent, qui est fait général de division en 1812 et comte d’Empire12.

L’Empire vient consacrer une stabilisation sociale et politique recherchée dès les lendemains du 9 Thermidor. Celle-ci passe par l’idée méritocratique du gouvernement « des meilleurs » (Boissy d’Anglas). Cela se traduit concrètement par la maîtrise de certains codes socioculturels partagés par les élites, qu’elles se soient élevées à l’occasion de la Révolution ou qu’elles soient issues de l’aristocratie d’Ancien Régime. La cour impériale montre très bien comment généraux et maréchaux construisent des stratégies familiales pour s’élever au-dessus des autres, et comment l’absence de maîtrise des codes limite certains couples dans cet exercice. Ainsi, appartenir à la Maison de l’Empereur distingue incontestablement les généraux Duroc (grand maréchal du Palais), Caulaincourt (grand écuyer) et Nansouty (écuyer) de leurs pairs13. De la même façon, faire de Berthier le seul maréchal occupant une fonction curiale (grand veneur) l’élève au-dessus des autres.

La Cour est donc bien perçue comme un lieu à investir, y compris par épouse interposée, pour s’élever encore plus. La nomination de la duchesse de Montebello au rang de dame d’honneur de l’impératrice Marie-Louise est un symbole de la distinction de son mari, Lannes, parmi les généraux et maréchaux pour lesquels Napoléon a le plus d’attachement. Le fait que la duchesse en question soit née demoiselle de Guéheneuc est également un avantage. A contrario, la maréchale Lefebvre, duchesse de Dantzig, est l’exemple le plus célèbre de l’incapacité de certains à maîtriser les codes, au point de la faire connaître comme « Madame Sans-Gêne » ; « la maréchale n’est pas une duchesse ou une princesse parfaitement en harmonie avec sa dignité, mais elle est bonne femme » résumait avec élégance Cambacérès14.

Dans l’espoir de se faire repérer par l’Empereur ou par un maréchal, chacun a hâte de se distinguer sur le champ de bataille. On peut s’élever au-dessus des autres officiers du même grade en se voyant attribuer la Légion d’honneur ou en étant l’objet d’une citation au Bulletin de la Grande Armée qui porte aux quatre coins l’Empire, et ce jusqu’à sa chute, le nom des généraux les plus valeureux. Ce capital symbolique est souvent une étape dans le parcours d’avancement.

Toutefois, la bravoure, valorisée dans l’imaginaire des officiers, est un paramètre nécessaire mais insuffisant pour devenir général sous l’Empire. Sont également attendues des compétences assez larges pour le commandement, mais aussi, pour des questions d’administration militaire voire territoriale, une bonne instruction. L’éducation initiale est ainsi un élément moteur pour pouvoir s’élever vers les grades d’officiers généraux. De ce point de vue, les parcours sont très divers et ne peuvent se résumer à la seule appartenance sociale. Ainsi, Kellermann, d’une famille de la petite noblesse de robe et entré dans la carrière à quinze ans comme cadet au régiment de Lowendal, a reçu une instruction relativement sommaire15. À l’inverse, des non-nobles peuvent voir l’éducation comme un outil permettant d’assurer l’avenir de leur enfant. C’est le cas de Soult qui, issu d’une lignée de petits notaires royaux et destiné à une carrière de juriste, a reçu à cet effet une bonne instruction. Il en est de même pour Suchet dont le père, soyeux à Lyon, envoie son fils au collège dans l’espoir de le voir lui succéder à la tête de sa manufacture16.

Le défaut d’instruction explique souvent la stagnation dans la carrière. Soldat dès 1784, Jean-Alexis Beau fait la plupart des campagnes de la Révolution et de l’Empire, mais n’est que sergent en Russie ; seul le manque criant d’officiers en 1813 lui permet de passer sous-lieutenant. On attend d’un officier général une maîtrise convenable de l’arithmétique, qu’il sache lire et écrire. Certains des hommes parvenus à des grades d’officier supérieur ont cependant beaucoup de mal à répondre à ces exigences. Dans ses Mémoires, le colonel Girard explique très bien que, malgré ses efforts une fois adulte, il n’a jamais pu rattraper son défaut d’instruction, ce qui l’a empêché de passer général malgré un parcours intéressant17.

Comme Girard, beaucoup de ces hommes complètent sur le tard leur éducation. Parmi ceux qui viennent de classes populaires ou moyennes, le passage par une école élémentaire ou auprès d’un curé peuvent avoir permis l’apprentissage de la lecture et de l’écriture. Rapidement orphelin de père, le futur maréchal Lefebvre bénéficie de la protection de son oncle, curé à Guémar, qui lui donne des rudiments d’instruction18. L’échantillon de généraux étudié donne un faible taux – moins de 12 % – à avoir fréquenté un collège sous l’Ancien Régime19. Et l’exemple de Ney, qui manifeste à de nombreuses reprises ses piètres qualités tactiques, montre qu’être passé par un collège de capucins n’offre pas de garantie sur l’adéquation entre bagage initial et capacité manœuvrière dans une campagne militaire. Enfin, 15 % des généraux ont été élèves des écoles militaires, une proportion qui augmente à 23 % pour les nominations entre 1802 et 1814, laissant voir l’effort porté pendant la période napoléonienne au recrutement d’officiers bien formés.

En fait, les écoles militaires, principalement mises en place au cours du xviiie siècle, font l’objet de critiques, comme l’ensemble du système éducatif, par les révolutionnaires qui souhaitent les transformer profondément. Celles qui forment aux armes savantes (artillerie, génie…) connaissent ainsi de multiples difficultés au début de la Révolution. La volonté de réforme de l’éducation portée par Condorcet n’aboutit pas vraiment, mais donne néanmoins lieu à la création de Polytechnique en 1795. L’effort napoléonien s’ouvre avec la loi du 11 floréal an x (1er mai 1802) qui donne notamment naissance au lycée. Elle prévoit également la création de l’École spéciale militaire de Fontainebleau, déplacée à Saint-Cyr dès 1808. En 1809, c’est la création de l’école de cavalerie de Saint-Germain-en-Laye. Même si le temps de formation dans ces établissements est souvent plus court que ce que prévoient les règlements20, il constitue un idéal de formation des futurs officiers.

Pendant toute la période de la Révolution et de l’Empire, le mérite militaire, devenu critère majeur de l’avancement, a permis à nombre d’officiers de s’élever jusqu’aux étoiles qui distinguent les généraux des autres officiers. Mais cette ascension n’a pas été possible pour tous. Certes la bravoure a été à l’origine d’ascensions fulgurantes au début de la guerre contre les monarchies coalisées, mais souvent pour des hommes qui disposaient déjà d’une petite expérience militaire acquise sous l’Ancien Régime ou dont la position sociale au début de la Révolution leur permettait d’accéder directement au rang d’officier. Et dans une société où les élites se recomposent, le système de patronage des jeunes officiers n’a pas disparu et l’ascension sociale qui couronne une ascension militaire s’est souvent matérialisée par un mariage dans le cercle de la haute notabilité. En fait, l’instruction, a fortiori pour des armes savantes, est restée un paramètre important. Cela explique le souhait de Napoléon de voir augmenter le nombre d’officiers formés dans les écoles militaires dont l’accès était soumis à la possession d’un capital socio-éducatif. Il n’empêche que la Révolution et l’Empire, surtout en raison de la prédominance des guerres et de la mortalité qui les accompagnent, demeure un moment privilégié d’ascension par le métier des armes. C’est l’un des moteurs de la nostalgie que cultivent certains pour une période de l’histoire où chacun semble pouvoir s’élever au-dessus de sa condition, une nostalgie qui nourrit le romantisme (« Alors s’assit sur un monde en ruines une jeunesse soucieuse ») et entretient le mythe de la guerre au xixe siècle.


1 Eau-forte réalisée à Paris en 1790, Bibliothèque nationale de France.

2 De nombreux travaux ont été menés sur le corps des officiers de la Révolution et de l’Empire. Je pense notamment à l’excellent Cl. Croubois (dir.), Histoire de l’officier français des origines à nos jours, Saint-Jean d’Angély, Éditions
Bordessoules, 1987, ou encore aux histoires militaires de la France, notamment celles dirigées par André Corvisier. Enfin, sans doute le meilleur instrument : G. Six,
Les Généraux de la Révolution et de l’Empire, Paris, Bordas, 1947.

3 Joachim Murat est roi de Naples d’août 1808 à mai 1815.

4 Pour des questions de commodités – ne pas avoir une multitude de paramètres complexes dans la constitution d’un échantillon représentatif –, j’ai pris les dossiers par ordre alphabétique (A et B).

5 Cl. Croubois (dir.), op. cit.

6 Service historique de la Défense, 6 Yd 17.

7 Cl. Croubois (dir.), op. cit., p. 113.

8 W. Bruyère-Ostells, Les Maréchaux d’Empire. Les paladins de Napoléon, Paris, Perrin, 2021.

9 J.-B. Jolyet, « De Bautzen à Hanau, 1813 », Revue des études napoléoniennes, juillet-décembre 1919, p. 329.

10 Expression reprise d’A. Mayer, La Persistance de l’Ancien Régime. L’Europe de 1848 à la Grande Guerre, Paris, Aubier, 1983.

11 W. Bruyère-Ostells, op. cit., p. 317.

12 Ibid.

13 J.-O. Boudon (dir.), La Cour impériale sous le Premier et le Second Empire, Paris, spm, 2016.

14 J.-J. Régis de Cambacérès, Mémoires inédits de Cambacérès, Paris, Perrin, 1999.

15 Fonds Kellermann, Archives nationales, 195 ap.

16 W. Bruyère-Ostells, op. cit., p. 49.

17 É.-F. Girard, Souvenirs militaires du colonel Girard, 1766-1846, Paris, Éditions du Grenadier, 2011.

18 L. Chardigny, Les Maréchaux de Napoléon, Paris, Tallandier, 1977.

19 Ce faible chiffre renvoie également à la difficulté à trouver cette information dans les sources disponibles.

20 En raison des énormes et pressants besoins dans la Grande Armée.

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