N°52 | S’élever

Éric Anceau

La défiance des français envers leurs élites, un phénomène de longue durée

Les rapports que les Français entretiennent avec leurs élites sont marqués du sceau de la défiance. On le sait précisément aujourd’hui grâce à plusieurs enquêtes internationales qui montrent que le peuple français est non seulement l’un des plus pessimistes au monde, mais aussi l’un des plus critiques à l’égard de ses dirigeants1. Cependant, ce phénomène ne date ni d’hier ni même d’avant-hier. Comme l’a souligné Pierre Birnbaum, et comme nous nous sommes nous-même efforcés de le montrer, les Français instruisent régulièrement le procès de leurs élites depuis 17892. Dès le xviiie siècle et l’émergence d’un espace public, les attaques se sont multipliées et expliquent, pour partie, l’histoire mouvementée de notre pays. La défense nationale, la guerre et leurs principaux acteurs participent au phénomène. Nous nous proposons de retracer cette histoire au prisme de cette défiance en faisant ressortir à la fois ses causes plus ou moins justifiées et ses conséquences.

Alors que la France de la fin du xviiie siècle est admirée de par le monde, sa monarchie est critiquée à l’intérieur, sur fond de crise financière, par une partie des deux ordres qui en bénéficient pourtant, le haut clergé et la noblesse, parce que les uns et les autres souhaitent être associés plus directement au pouvoir comme ils l’étaient avant l’instauration de l’absolutisme au xviie siècle, et parce qu’ils sont touchés par les idées de liberté et de réforme des Lumières.

La bourgeoisie, qui bénéficie de l’essor économique mais qui est tenue en lisière du pouvoir, en particulier à cause de la réaction nobiliaire l’empêchant, plus encore que dans un passé récent, d’accéder aux postes à responsabilité et aux hauts grades de l’armée, se constitue en contre-élite, se sert du levier de la contestation née au sein même de l’élite, et s’appuie sur le peuple affecté par la crise économique et par le renchérissement du prix du pain pour obtenir d’une monarchie au bord de la banqueroute la transformation d’états généraux convoqués dans l’urgence en Assemblée nationale constituante. Quelques semaines plus tard, la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (26 août 1789) votée par cette assemblée met fin à la société d’ordres et devient la charte de l’ordre nouveau.

Derrière de belles formules qui annoncent une société libre et égalitaire, la bourgeoisie est la grande gagnante. Après l’effondrement de la monarchie et l’effacement de l’ancienne élite, elle s’installe au pouvoir. Le peuple, qui a été son précieux auxiliaire dans son ascension, se sent floué et en ressent une profonde frustration. En 1795, les sans-culottes parisiens qui cherchent à faire valoir leurs droits en envahissant la Convention, piques à la main, sont désarmés et désormais cantonnés dans leurs faubourgs.

Cependant, la bourgeoisie dirigeante est confrontée à la guerre, à la crise économique et au retour périodique au pouvoir de révolutionnaires plus radicaux qui prennent des mesures de spoliation. Nombreux sont alors ceux parmi les propriétaires à se rendre compte que le régime du Directoire ne peut apporter la stabilité au pays, garantir les acquis de la Révolution et leur assurer durablement les rênes du gouvernement. Ils soutiennent donc le coup d’État des 18 et 19 Brumaire an viii (9 et 10 novembre 1799) réalisé par le général Bonaparte3. Brumaire an viii inaugure une longue série de séquences au cours desquelles l’élite française inquiète confie les rênes du pouvoir à un militaire de haut rang en espérant que celui-ci mènera une politique conforme à ses intérêts et saura, en même temps, contenir le peuple.

Malgré la restriction des libertés, les notables, nouveau nom donné aux possédants, bourgeois et nobles ralliés, portent donc d’abord Napoléon Bonaparte au pouvoir et en tirent profit. Même si les sources dont on dispose pour mesurer l’état d’esprit de l’opinion publique d’alors ne nous donnent pas une image certaine de la réalité, le peuple semble, lui aussi, adhérer au Consulat et à l’Empire en raison d’une relative prospérité économique, du retour à l’ordre, de la gloire militaire, du prestige du régime et de la possibilité de s’élever socialement offerte à quelques talents venus de ses rangs, en particulier grâce à l’armée.

Cependant, la permanence de la guerre et son cortège de catastrophes, à commencer par le poids croissant de la conscription et la crise économique qui sévit à partir de 1810, retournent une grande partie des Français. Napoléon est lâché par les notables. Lors des Cent-Jours, il cherche pourtant de nouveau leur soutien plutôt que celui du peuple qui lui semble assuré, et les mêmes causes produisent les mêmes effets : il est abandonné une nouvelle fois au lendemain de sa défaite de Waterloo.

C’est entre 1815 et 1848, sous la Restauration et la monarchie de Juillet, que se situe l’apogée de la France des notables4. Dans ces régimes censitaires, seuls les plus riches ont la faculté de participer à la vie politique. L’écart entre la société et l’élite restreinte qui la dirige est alors très fort. En 1815, le corps électoral se limite ainsi à environ quatre-vingt-dix mille personnes sur vingt-neuf millions de Français et celui des éligibles à seulement seize mille privilégiés principalement issus de l’aristocratie foncière quand ils ne sont pas des héritiers oisifs. En outre, la Restauration se crispe devant les revendications libérales. En 1830, elle est renversée par la bourgeoisie et par le peuple parisien, une nouvelle fois unis, et emporte dans sa chute les plus gros bataillons de ses soutiens et de ses bénéficiaires.

La monarchie de Juillet qui lui succède profite elle-même principalement à une autre fraction de l’élite : la grande bourgeoisie. Celle-ci est victime du même travers. Elle n’arrive pas non plus à élargir ses soutiens. Principal ministre du roi Louis-Philippe, Guizot lance aux classes moyennes qui ne bénéficient pas du droit de vote « Enrichissez-vous par le travail et par l’épargne », sous-entendant par là qu’elles pourraient alors participer à la vie politique. Mais si la prospérité de la première moitié du règne permet bien de faire passer le corps électoral à deux cent cinquante mille électeurs, ce chiffre plafonne avec la crise économique et sociale du milieu des années 1840, et tous les laissés-pour-compte du droit de suffrage et ceux qui souffrent du ralentissement de l’activité fustigent le régime et le gouvernement qui est, en outre, affecté par une série de scandales retentissants. En 1848, la monarchie et la grande bourgeoisie sont renversées à leur tour par la petite bourgeoisie et par le peuple parisien.

Entre 1848 et 1870, l’avènement du suffrage universel masculin transforme profondément les rapports entre les élites, le pouvoir et le peuple. Sous la iie République d’abord, les notables doivent faire face à l’irruption du peuple et d’une élite concurrentielle, à la fois républicaine et sociologiquement plus populaire, qui les déstabilise, mais les unit, puis à celle d’un homme providentiel et populiste qui les divise. Sous le Second Empire ensuite, une recomposition s’opère autour de cet homme, devenu Napoléon iii, l’empereur des Français, l’« homme-peuple » qui se lance dans une quête difficile du rassemblement autour de sa politique. Comme son oncle, il est emporté en septembre 1870 par une défaite militaire et, avec lui, son régime et l’élite sur laquelle il s’appuyait. Les Français, qui venaient de les plébisciter au printemps précédent, ne pardonnent pas aux perdants.

Entre 1870 et 1914, la République s’impose. Et avec elle des élites légèrement plus démocratiques que celles de l’Empire. De fait, le régime se veut méritocratique et sagement progressiste. Il a foi dans le droit défendu par ses plus grands juristes5, dans la loi votée par son Parlement ainsi que dans ses valeurs héritées de 1789 et partagées par ses classes dirigeantes6. Cependant, au-delà de la propagande, le nouveau régime montre à son tour des limites, connaît son lot de scandales et subit, lui aussi, des contestations.

La Première Guerre mondiale met à l’épreuve la iiie République et son personnel dirigeant, mais elle montre une communion rare des Français et de leurs élites, l’école de la République ayant joué un rôle déterminant au profit de l’unité nationale. Cette communion culmine avec la victoire, même si la durée du conflit a pu faire naître des doutes et des contestations, en particulier en 1917. L’après-guerre suscite l’espoir d’une pacification sociale, mais celui-ci est vite déçu. S’il ressurgit brièvement à la faveur d’une conjoncture favorable et du gouvernement Poincaré d’union nationale en 1926-1929, les années 1930 génèrent, au contraire, une crise et des tensions d’une violence inouïe où les élites, plus divisées que jamais, sont aussi très malmenées par un populisme des extrêmes, gauche et droite, qui séduit les masses en dénonçant le régime parlementaire et ses principaux dirigeants, et fait le succès de partis de masse comme le Parti communiste français, le Parti social français et le Parti populaire français. L’image des élites dans l’opinion est si dégradée que Georges Bernanos, fin analyste de son temps, écrit en 1938 dans Les Grands Cimetières sous la Lune : « On ne refera pas la France par les élites. On la refera par la base. »

Comme la défaite de 1871, celle de 1940 entraîne une remise en cause des élites dont L’Étrange Défaite, l’ouvrage que rédige à chaud l’historien Marc Bloch, traduit les manquements7. Celles-ci sont rarement aussi divisées que durant cette guerre. Confrontées à une tragédie historique, elles font des choix qui transcendent largement les clivages traditionnels tout en amenant de nouvelles fractures, même si la majeure partie sert d’abord le régime de Vichy ou s’en accommodent plus ou moins. Ce n’est qu’au fil du temps, avec les déceptions et le basculement des rapports de force, que les équilibres se modifient au profit de la Résistance. Il en est de même de la population, majoritairement maréchaliste en 1940, mais beaucoup moins par la suite à mesure que le régime s’enfonce dans la collaboration et que les privations durent.

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l’euphorie de la victoire offre, sur fond d’épuration, un moment rare d’unanimisme autour d’un personnel politique très largement renouvelé et issu de la Résistance ainsi que de réformes majeures et consensuelles comme la création de la Sécurité sociale. Mais il ne dure lui-même que quelques mois. Les divisions ressurgissent et l’opinion se fracture : grandes grèves de 1947, guerre froide, puis guerre d’Indochine et surtout guerre d’Algérie.

Fille de cette guerre, la ve République établit un gouvernement plus vertical qui s’appuie sur une nouvelle élite politique et sur une technocratie d’abord sous contrôle. La popularité indéniable du général de Gaulle connaît néanmoins des aléas comme en 1963, au moment de la grande grève des mineurs, et l’usure du pouvoir conduit au mouvement de Mai-68. La réforme qui ferait des « forces vives » de la nation la nouvelle élite associée au pouvoir avorte à cause du front des élites traditionnelles et de la gauche, mais aussi de la lassitude d’une grande partie de l’opinion.

En 1970, dans un livre qui recueille une grande audience internationale, Ni Marx ni Jésus, Jean-François Revel prédit que la prochaine révolution ne viendra pas du Kremlin ou du Vatican, mais des campus universitaires américains et qu’elle sera libérale-libertaire8. De fait, c’est bien une révolution qui s’accomplit dans la société française au cours des trois décennies qui conduisent à l’an 2000. Elle affecte très fortement les élites, leur comportement et le regard que les Français portent sur elles.

Lors de cette période où les Français sont déstabilisés par des transformations de grande envergure et par la crise économique de longue durée qui les frappent à partir de 1974, ils perdent confiance dans leurs élites qui semblent ne plus avoir le contrôle de la situation, renient fréquemment leurs promesses électorales et voient leur réputation ternie par des scandales. Les alternances se multiplient et trois cohabitations s’enchaînent. Si la formule séduit une majorité de Français, comme le montre un sondage Ifop réalisé pour L’Express en janvier 2001, elle donne aussi le sentiment à une grande partie d’entre eux que la droite et la gauche mènent la même politique.

De l’Ancien Régime à aujourd’hui, et même de 1848 au temps présent, les élites ont pourtant considérablement changé. Il en est ainsi de leur sociologie, de leur rapport à l’opinion et de leur conception du monde dans le cadre d’une démocratisation dont on peut critiquer l’ampleur et la nature, mais qui n’en est pas moins réelle. Les Français ne doivent pas non plus être totalement dédouanés, surtout aujourd’hui où ils bénéficient du droit de vote et de la faculté de « sortir les sortants ». Atteints par une forme de schizophrénie diagnostiquée par plusieurs chercheurs étrangers9, ils ont tendance à vouloir tout et son contraire : les élites devraient faire preuve d’autorité et d’excellence tout en étant irréprochables, mais être aussi empathiques, simples et proches du peuple. Cependant elles n’en portent pas moins une part de responsabilité dont la permanence historique frappe le chercheur. Si des contextes radicalement différents interdisent les rapprochements hâtifs, certains comportements, certains rapports au pouvoir et au peuple, et certaines erreurs commises ou fantasmées présentent néanmoins une forme de récurrence, des causes similaires produisant souvent des effets semblables.

En dehors de très rares périodes de cette histoire et dans des franges limitées de la population, comme la sans-culotterie ou le babouvisme sous la Révolution, les Français reconnaissent la nécessité des élites, mais considèrent qu’elles ont des devoirs à assumer, en contrepartie de leurs privilèges, à commencer par leur domination politique et sociale : œuvrer pour le bien commun, faire preuve de compétence, d’exemplarité et d’intégrité, savoir entendre les doléances du peuple. La défiance à leur égard résulte de la remise en cause de ce contrat social implicite.

En 1789, en 1830 et en 1848, l’inaptitude de l’élite dirigeante à entendre la colère populaire, sa fermeture et sa crispation amènent son remplacement par une élite concurrentielle, le peuple jouant à chaque fois un rôle essentiel avant d’être écarté de la direction des affaires. En 1870 et en 1940, les élites sont balayées par la défaite militaire, en raison de la supériorité de l’ennemi, mais aussi de leur excès de confiance, de leur refus d’affronter le réel et de leur conformisme10. Confrontées à des contraintes structurelles, les élites nouvelles finissent le plus souvent par se comporter comme celles qu’elles ont évincées, l’étude des faits confirmant ici la thèse défendue par les théoriciens élitaires comme Roberto Michels ou Vilfredo Pareto. Les nouveaux venus s’identifient rapidement aux intérêts et points de vue de la structure dont ils héritent, s’en imprègnent et les font prévaloir.

Pas moins de treize fois depuis 1789 des changements politiques majeurs, des désastres ou des victoires militaires ont pourtant suscité l’espoir, dans des fractions plus ou moins larges de la population, que les élites se transforment et qu’elles se reconstruisent sur des bases plus saines.

Le ressentiment du peuple contre les élites peut se diluer lorsque celles-ci sont indépendantes ou divisées. Tel a été le cas sous la Révolution où les « aristocrates », les « prêtres » puis les « gros », c’est-à-dire les riches, ont servi de boucs émissaires. À la fin du xixe siècle, les membres des assemblées et les juifs ont joué ce rôle, les « profiteurs de guerre » pendant la Grande Guerre, puis de nouveau les parlementaires, les juifs et les « deux cents familles » durant l’entre-deux-guerres. Lorsque les élites n’en constituent qu’une seule, ou du moins donnent cette impression comme c’est le cas depuis plusieurs années en France à la suite des États-Unis11, les effets, dans un pays aussi centralisé que le nôtre, sont gravissimes.

Or, aujourd’hui, tel est bien le sentiment largement partagé. Par-delà les analogies, l’historien est frappé à la fois par l’ampleur actuelle du mal, par la résistance du système dont l’explication réside en grande partie dans l’intrication des problématiques, dans la solidité du socle démocratique et républicain, dans celle des institutions et dans la société du spectacle, mais aussi par les limites à cette résistance qu’il semble voir poindre.

Les deux premières décennies du xxie siècle n’ont en effet fait qu’accentuer le phénomène, et sont marquées par une tension sans cesse croissante entre le peuple et les élites à mesure que celles-ci montrent leur impuissance à résoudre les problèmes. Le phénomène se traduit, entre autres, par une poussée électorale aux extrêmes, mais aussi par la montée de l’abstention, du vote blanc et du vote nul, par un déchaînement de violence sur les réseaux sociaux et, périodiquement, dans la rue. Avec le mouvement des gilets jaunes, dont les images des « faits d’armes » ont fait le tour du monde, la France a connu, à partir de l’automne 2018, le plus grand mouvement de contestation de ses élites depuis le milieu du xixe siècle.


1 Voir en particulier l’enquête annuelle Gallup World Poll ou le baromètre international What worries the World ?
d’Ipsos-Sopra Steria.

2 P. Birnbaum, Le Peuple et « les gros ». Histoire d’un mythe, rééd. Paris, Hachette, « Pluriel », 1995, et É. Anceau, Les Élites françaises. Des Lumières au grand confinement, Paris, Passés Composés, 2020, rééd. « Alpha », 2022.

3 Comme Jean Tulard l’a montré de façon lumineuse dans Napoléon ou le mythe du sauveur, Paris, Fayard, 1977.

4 Ce n’est pas par hasard qu’André Jardin et André-Jean Tudesq ont choisi d’intituler La France des notables les deux volumes qu’ils ont consacrés à la période 1815-1848, en 1973, dans la collection « Nouvelle Histoire de la France contemporaine », en « Points » Seuil.

5 Voir G. Sacriste, La République des constitutionnalistes. Professeurs de droit et légitimation de l’État en France (1870-1914), Paris, Presses de Sciences Po, 2011.

6 Comme le montre, par exemple, la lecture de l’édition de 1908 du Qui êtes-vous ?, le dictionnaire mondain des élites républicaines édité par Delagrave.

7 Il est publié de façon posthume, en 1946. L’Étrange Défaite, Paris, Gallimard, « Folio », 1990.

8 J.-F. Revel, Ni Marx ni Jésus. De la seconde révolution américaine à la seconde révolution mondiale, Paris, Robert Laffont, 1970.

9 Voir en particulier E. Suleiman, Schizophrénies françaises, Paris, Grasset, 2008.

10 P. Servent, Le Complexe de l’autruche. Pour en finir avec les défaites françaises. 1870-1914-1940, Paris, Perrin, 2011, voir en particulier les pp. 353-354.

11 Aux États-Unis, James Burnham avait diagnostiqué le phénomène dès les années 1940 avec l’avènement de la techno­structure (The Machiavellians: Defenders of Freedom, New York, John Day Company, 1950), avant que Charles Wright Mills ne l’analyse sous une forme légèrement différente quelques années plus tard (The Power Elite, New York et Oxford, Oxford UP, 1956, ouvrage publié treize ans plus tard, en français, sous le titre L’Élite du pouvoir, Paris, Maspero, 1969). Depuis les années 1980, la France a indéniablement connu, à son tour, un mouvement de fusion des élites politiques, administratives et économiques dont la meilleure traduction est sans doute l’évolution du parcours des anciens élèves de l’ena.

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