Seuls quelques historiens, généralement des spécialistes de l’aviation, connaissent Paul Vauthier. Pourtant son parcours comme ses idées méritent d’être présentés, car propres à aiguiser la réflexion de chacun. Né en 1885 à Troyes, dans une famille de la bourgeoisie champenoise, il se montre extrêmement doué pour les études, et ce dans toutes les matières. Ses talents le conduisent à entrer à l’École polytechnique, où il choisit l’artillerie. D’emblée, ses supérieurs le remarquent. Au moment où il quitte le 8e régiment d’artillerie (ra) pour le 46e ra, le colonel Richard constate ainsi que ce jeune lieutenant « emporte les regrets de son chef de corps et de tous ses camarades de régiment où il laisse le souvenir d’un officier d’élite »1. Il n’a alors que vingt-quatre ans !
À l’été 1912, il est muté au 60e ra de Troyes, un régiment chargé de former tous les capitaines et chefs d’escadron d’artillerie récemment promus. C’est ici, pendant deux ans, qu’il va véritablement apprendre son métier et devenir un artilleur d’élite. En août 1914, il participe à la bataille de Lorraine, en particulier au combat mémorable du Léaumont, où son groupe d’artillerie arrête une brigade bavaroise, tuant neuf cents ennemis en quelques minutes. Il enchaîne ensuite de nombreux emplois, toujours en première ligne. Plusieurs fois blessé, cité deux fois à l’ordre de l’armée, chevalier de la Légion d’honneur, ses qualités le font désigner comme instructeur à l’école d’artillerie de Fontainebleau quelques mois. C’est un officier complet, qui fait l’admiration de tous ses chefs pour sa bravoure, son activité inlassable et sa vive intelligence.
En 1919, il est nommé adjoint au général chargé du service de la défense contre les avions (dca). Ses qualités intellectuelles ont joué pour cette affectation, car la dca est un domaine fort complexe où les mathématiques et la physique revêtent une importance majeure. Il découvre un domaine qui, très rapidement, le passionne et dans lequel il va montrer des capacités techniques exceptionnelles. Vauthier devient incontournable, invente de nouveaux procédés et rédige des instructions mises en pratique dans toute l’armée. Ses supérieurs ne tarissent pas d’éloges sur lui. « Un officier parfait à tous points de vue »2, écrit le colonel Delaroche, son chef direct. Après l’École supérieure de guerre, dont il sort premier, il rejoint le 3e bureau de l’état-major de l’armée, chargé de préparer les opérations. Très logiquement, il traite tous les dossiers concernant la défense antiaérienne, mais, alors qu’il n’a jusqu’à présent occupé que des postes techniques, il se mesure désormais à des questions stratégiques.
Paul Vauthier commence à publier en 1922, des articles tout d’abord, puis un premier livre en 1925, une Introduction à l’étude du tir antiaérien3, dont il souhaite qu’elle contribue « à donner aux officiers de l’artillerie de terre le désir d’entreprendre l’étude du tir antiaérien, étude certainement compliquée, mais qui garde dans sa complexité même un faisceau d’idées directrices relativement simples »4. Car, à cette époque, trop peu d’officiers ont pris conscience du danger aérien qui ne cesse pourtant de croître.
Son goût pour la dca l’amène assez naturellement à s’intéresser à l’aviation. Il découvre alors les théories du général italien Douhet, qui propose une doctrine de guerre globale et cohérente. Il se passionne pour ces théories qu’il contribue à faire connaître en France en participant aux débats épistolaires, ce qui lui attire quelques inimitiés. En 1930, il écrit : « La défense aérienne est une œuvre nationale, qui concerne le pays tout entier. C’est une question de gouvernement. […] En temps de guerre, la coordination doit être confiée au commandant des forces armées, qui aurait sous ses ordres les forces terrestres, les forces maritimes, les forces aériennes et les forces de défense du territoire5. » Avec le recul, ces propos paraissent banals, évidents, mais en 1930, ces propositions sont particulièrement novatrices, surtout de la part d’un jeune lieutenant-colonel de l’armée de terre. En fait, il comprend non seulement l’importance que va revêtir l’aviation, mais aussi la nécessité absolue de revoir l’organisation de la défense nationale.
De surcroît, ses réflexions ne se cantonnent pas au domaine stratégique. Dans la Revue des forces aériennes, il prône l’emploi de petites unités déposées par avions à l’arrière du front ennemi et destinées à couper des ponts, des voies de chemin de fer, afin de contribuer à empêcher les mouvements de troupes de l’adversaire. Ces détachements pouvant aussi s’attaquer aux stations électriques, aux réservoirs d’eau... « L’efficacité de ces détachements déposés à terre pourra être décuplée si leur action se combine avec celle du bombardement aérien. […] Même si ces opérations ne sont pas décisives, leur répétition fréquente, leurs succès presque assurés obtiendront des effets moraux certains6. » La réussite de ces opérations est, selon Vauthier, conditionnée par la sélection et l’entraînement des exécutants. Bien plus, il annonce ce qui deviendra une réalité vingt ans plus tard : « En empiétant dans le domaine du proche avenir, l’emploi d’appareils d’aviation à voilure tournante, hélicoptères ou autogires, pourrait singulièrement faciliter l’atterrissage et le départ d’appareils chargés dans des terrains exigus7. » Il préfigure les commandos de la Seconde Guerre mondiale, les avant-gardes déposées par planeurs, les sabotages, les parachutages de nuit… Tout cela à l’été 1930.
Dans la conclusion de son article, Vauthier s’adresse à ceux qui, jugeant l’avion peu dangereux, jettent l’anathème sur des précurseurs comme lui : « Fantasmagories, fantaisies, utopies, tels sont les noms dont on [nous] décore ; ces mots dispensent souvent de réfléchir et de raisonner. Nous préférerions qu’on nous montre les impossibilités des opérations projetées, ou les défauts des procédés employés. […] Quand il s’agit d’aviation, nous ne pouvons nous défaire de notre hérédité et de nos traditions, et nous raisonnons en terriens. Les possibilités de l’aviation dépassent certainement ce que nous pouvons imaginer. Dans ce domaine, il vaut mieux prévoir le pire pour s’en garder, plutôt que le négliger comme une utopie ; tant mieux s’il ne se réalise pas8. »
L’année précédente, Paul Vauthier a entamé la rédaction d’un livre qui s’intitulera Le Danger aérien et l’avenir du pays. Il veut, en y mettant les formes, faire connaître Douhet en France pour que le pays comprenne le danger qui le guette et, sous ce couvert, porter ses propres idées sur la place publique. Cet ouvrage comprend trois grandes parties : le danger aérien, la défense du pays contre le danger aérien et l’aménagement du pays contre le danger aérien. Il se montre une nouvelle fois très en avance sur son époque. Ce qu’il écrit est même assez extraordinaire : il imagine la possibilité du ravitaillement en vol, donc les distances franchissables auxquelles il faut s’attendre à l’avenir. Il indique aussi que des avions commerciaux pourraient, si leur conception est étudiée dans ce sens, être transformés en bombardiers. Il annonce même les drones : « Les progrès de la télémécanique permettent d’entrevoir la mise en service d’avions sans pilote, manœuvrés à distance, amenés au-dessus des objectifs et dont les bombes seraient déclenchées à distance9. » Enfin, il s’aventure dans le domaine géostratégique : « La menace aérienne est en voie de bouleverser une politique plusieurs fois séculaire de l’Angleterre. L’Angleterre n’est plus une île ! La défense aérienne est la forme vitale des défenses de l’Empire10 ! »
Dans sa conclusion, il se démarque cependant de Douhet en refusant de tout miser sur l’aviation : « Qu’il faille développer l’aviation offensive, oui ! Qu’il faille la développer exclusivement, sans plus faire l’effort d’une Armée et d’une Marine, certes non ! L’échelle des valeurs respectives à donner à l’Armée, à la Marine et à l’Air, est profondément modifiée par la puissance nouvelle de l’aviation ; il y a une répartition nouvelle des forces nationales à mettre en œuvre. L’augmentation relative de l’importance de l’air ne commande pas cependant la suppression de l’Armée ou de la Marine. Mais créant un risque nouveau, insupportable, auquel nos esprits sont encore mal habitués, elle commande qu’on fasse le nécessaire pour annuler ce risque, ou du moins pour lui retirer son caractère mortel11. » Il préconise une aviation de chasse et une dca puissantes, car il trouve excessif, comme le préconise Douhet, de tout miser sur l’aviation de bombardement. Vauthier est conscient de présenter des idées novatrices, voire provocatrices. C’est pour cela qu’il achève son livre par ces mots : « Nos conclusions peuvent choquer par leur étrangeté et par leur nouveauté… Le danger aérien existe. Le négliger est une erreur qui peut devenir un crime contre la nation12. » Il faut songer que toutes ces idées sont émises à une époque où l’armée allemande n’a pratiquement pas d’aviation militaire, le traité de Versailles le lui interdisant, et où le pacifisme fait des ravages en France.
En 1931, le lieutenant-colonel Vauthier rejoint l’Inspection générale de la défense aérienne du territoire13 dirigée par le maréchal Pétain. Celui-ci lui commande une étude sur la question des réserves générales d’aviation. En trente-sept pages, il fait le tour de la question et indique les voies à suivre : « L’aviation, en dehors des unités propres à la Guerre et à la Marine, doit être groupée en une masse unique : la Réserve générale d’aviation, susceptible de remplir des missions au profit de l’armée, de la marine et du territoire, et pouvant en plus procéder à des actions de force indépendantes14. » Dans sa conclusion, il souligne qu’un bon emploi des réserves générales d’aviation nécessite un chef d’état-major des forces armées qui « réglera, dans le cadre des instructions du gouvernement, les missions des différents commandants en chef et fixera la répartition entre eux de tous les moyens. […] La question des réserves générales d’aviation est une question d’ensemble, dans l’emploi total des forces armées de la nation, elle doit être résolue par une solution d’ensemble. Se poser le problème : “quelle est l’organisation la meilleure pour l’armée (ou pour la Marine, ou pour l’Aéronautique) ?” C’est chercher une solution particulariste. Le problème est mal posé. Le problème correctement posé s’énonce : quelle est l’organisation de l’Armée (ou de la Marine, ou de l’Aéronautique) qui assure le meilleur rendement de l’ensemble des Forces armées du pays ? […] L’engin nouveau, l’avion, a la possibilité d’attaquer la surface, terre ou mer, d’une façon indépendante par rapport aux actions terrestres ou navales ; et ceci provoque une révision générale des valeurs relatives à attribuer aux forces armées de l’Armée, de la Marine et de l’Air15 ». Pétain est impressionné tant par son argumentation que par ses qualités d’analyse et de synthèse.
En 1932, Vauthier intervient devant les auditeurs du Centre des hautes études militaires (chem) et y développe à nouveau ses idées. Sa conclusion est explicite : « Cette conférence, vous vous en êtes sans doute aperçus, est essentiellement un acte de foi dans la puissance de l’aviation, acte de foi qui nous oblige à en faire un autre dans la nécessité de mettre sur pied, sinon une défense absolument efficace, au moins une défense limitant les immenses possibilités de l’aviation. […] Ne vous y trompez pas messieurs ; ne pas organiser une défense aérienne du territoire, puissante, prête en couverture, c’est jouer le destin du pays. Il est impossible de consentir un tel risque. Dans la hiérarchie des moyens de défense, l’effort principal est à faire pour constituer une aviation de bombardement puissante, puisqu’en l’air la vraie défense c’est l’attaque. […] L’arme de l’espace, utilisant un domaine nouveau, l’air, nous invite à procéder à une révision générale des valeurs relatives attribuées jusqu’ici aux forces terrestres et aux forces navales, dans le cadre de la défense du pays. Elle nous force à élargir nos idées et à ne pas nous contenter des cadres anciens devenus trop étroits, car ils concernent les seules opérations terrestres ou navales. […] L’aviation est cause d’une véritable révolution intellectuelle : quand on l’étudie honnêtement, on en arrive à penser à des modifications importantes dans la doctrine de guerre et dans l’organisation même de l’État16. » On imagine la stupeur de la salle, peu habituée à entendre des propos aussi originaux. Nul doute qu’il soit passé pour un utopiste aux yeux de la plupart des auditeurs.
Désigné en 1933 pour suivre les cours du chem, le colonel Vauthier profite de cette période d’étude et de réflexion pour mettre en forme toutes ses notes et écrire un nouveau livre intitulé La Doctrine de guerre du général Douhet17. Il tient absolument à poursuivre son combat et à alerter sur le danger aérien car la situation qui prévaut en France le consterne. Les dirigeants politiques, pour la plupart, n’ont pas encore pris conscience que l’Allemagne a entamé avec une vigueur inouïe son réarmement. L’aviation et la défense antiaérienne françaises restent, elles, dans un état plus que médiocre.
Vauthier approfondit la doctrine, parle des polémiques qu’elle a suscitées, puis apporte ses propres critiques en se plaçant en particulier du point de vue français. Il résume la méthode de Douhet qu’il fait sienne. Il propose en particulier de porter un intérêt tout particulier aux techniques, qui déterminent la forme future de la guerre et encouragent la réflexion. « Raisonner avec une probité intellectuelle entière, en se gardant des solutions absolues et des prédictions, et en utilisant un sens scientifique avisé. Partir des enseignements les plus élevés de la guerre, regarder beaucoup autour de soi, puis bondir dans l’avenir ; étudier surtout les moyens techniques nouveaux parce que ce sont eux qui donneront à la guerre sa forme et ses caractères ; éviter une inertie qui serait coupable ; chercher les effets des causes existantes connues ; enfin raisonner toujours dans le cadre du budget des dépenses de sécurité »18. En septembre 1934, à l’issue de sa scolarité au chem, il prend le commandement du 8e ra à Nancy. Son chef, le général Frère, note qu’il « est un chef et son régiment s’en ressent. Caractère ferme, intelligence vive […], cet officier brillant doit réussir partout ». Le général Héring, membre du Conseil supérieur de la guerre, renchérit : « Officier supérieur d’une valeur exceptionnelle qui doit arriver aux plus hauts grades. À pousser à fond. »
À cette époque, l’attention du grand lecteur qu’est Paul Vauthier est attirée par la parution en Allemagne d’une brochure sur l’emploi des troupes blindées signée du général Guderian, dont les idées lui paraissent tellement pertinentes et proches des siennes qu’il prépare un article destiné à être publié dans la revue Les Sciences et la vie début 1937, afin de les faire connaître au public français. Il y rapporte les écrits de l’officier allemand, mais il transparaît clairement qu’il les fait siens : « Les propriétés des chars seront utilisées à plein. Pour cela, ils ne seront pas liés à l’infanterie. Même dans le combat en commun, les chars recevront des directions, des objectifs et des missions qui ne seront pas nécessairement les mêmes que ceux de l’infanterie et dépendront surtout de la nature du terrain. Bien mieux, l’Infanterie et l’Artillerie auront à se modifier pour mieux suivre les chars et ne plus freiner leur action. Ainsi est sous-entendue cette idée que les engins blindés sont devenus l’arme principale, à laquelle les autres armes doivent plier leur action. La parade à l’attaque des corps cuirassés ne peut pas consister uniquement en un système de défense antichar. Le défenseur ne pourra espérer arrêter l’attaque blindée débouchant par surprise que s’il dispose, lui aussi, d’unités blindées19. » Il précise que des attaques blindées, appuyées, combinées à des opérations aériennes sont à redouter.
En 1936, Vauthier devient chef d’état-major du maréchal Pétain, puis est désigné pour suivre les cours du Collège des hautes études de la Défense nationale (chedn), organisme récemment créé, dirigé par l’amiral Castex. Il continue à y développer ses théories – effort sur l’aviation, ministère de la défense nationale, chef d’état-major des armées –, qui ne sont pas du goût de l’amiral, pourtant réputé stratège et homme aux vues lointaines. Général en 1937, il assure successivement le commandement de deux divisions durant la campagne 1939-1940. Après plusieurs combats, il est fait prisonnier à Saint-Valéry en Caux par le général Rommel. Après cinq ans de captivité très éprouvante dans la forteresse de Königstein, il retrouve la France. Mais à soixante ans, il ne peut poursuivre sa carrière militaire et se lance dans les affaires, obtenant une réussite éclatante. Il ne réduira son activité qu’à soixante-dix-huit ans et ne cessera de travailler qu’à quatre-vingt-cinq ans ! Il meurt en 1979 à quatre-vingt-quatorze ans.
Par ses écrits, le général Vauthier chercha à faire réfléchir, à susciter le débat. Il comprit non seulement que l’aviation allait être l’arme décisive des conflits à venir, mais aussi la nécessité absolue de revoir l’organisation de la défense de la France en désignant un ministre de la Défense nationale, secondé par un chef interarmées. L’homme était un précurseur de génie, mais comme beaucoup de précurseurs, il resta incompris.
Sa carrière, bien plus complète et complexe qu’exposée ici, permet de mieux comprendre les hommes et les événements de l’entre-deux-guerres. Elle amène aussi à se poser des questions toujours d’actualité sur, par exemple, la sélection des élites militaires, les processus de décision politico-militaire, les rapports entre les responsables politiques et militaires, les modalités d’identification des ruptures technologiques enfin. Ne croyons pas le problème réglé. Comment, par exemple, serait aujourd’hui accueillie la proposition argumentée d’un officier visant à diminuer de 10 % le budget de chacune des armées afin de les consacrer à la défense spatiale ? Quant aux précurseurs actuels, ils s’interrogent certainement toujours sur les meilleurs moyens de se faire entendre par les responsables. À la fin des années 1920, le général Gouraud avait dit : « Voyez-vous, Vauthier, c’est notre Foch de l’avenir ! » Toutes nos recherches n’ont fait que confirmer ce propos20.
1 shd 14yd943. Dossier personnel, notes 1910.
2 Ibid., notes 1921.
3 Paris, Berger-Levrault, 1925.
4 Ibid., p. 66.
5 Archives Famille Vauthier (afv). L’Organisation de la défense antiaérienne du pays, septembre 1930.
6 « Les détachements armés, transportés par avions », Revue des forces aériennes, juillet 1930, p. 816.
7 Ibid., p. 817.
8 Ibid., pp. 819-820.
9 Le Danger aérien et l’avenir du pays, Paris, Berger-Levrault, 1930, p. 98.
10 Ibid., pp. 67 à 68.
11 Ibid., p. 373.
12 Ibid., p. 374.
13 Le général Laure écrit que Pétain est « entouré de son fidèle cabinet au sein duquel il a fait admettre le lieutenant-colonel d’artillerie breveté Vauthier, intelligence d’élite, âme d’apôtre, auteur d’un ouvrage récent et sensationnel… » (Pétain, Paris, Berger-Levrault, 1941, p. 338).
14 afv. Note, La Question des réserves générales d’aviation, août 1931, pp. 7-8.
15 afv. Note, La Question des réserves générales d’aviation, août 1931, pp. 36-37.
16 afv. « La défense aérienne du territoire », conférence au chem, 1932.
17 Paris, Berger-Levrault, 1935.
18 Ibid., p. 12.
19 afv. « Les troupes blindées et leur action en liaison avec les autres armes », 25 janvier 1937.
20 Max Schiavon, Le Général Vauthier. Un officier visionnaire, un destin bouleversant, Paris, Éditions Pierre de Taillac, 2013.