« Il n’y a rien de démodé dans des qualités comme l’autodiscipline, le pragmatisme, la générosité, la compassion, la décence et l’humour dans l’adversité »1, expliquait le chef d’état-major de l’armée de terre (cemat) britannique à ses troupes lors d’un discours prononcé à l’occasion du soixante-quinzième anniversaire de la libération de l’Europe. Si cette référence à l’humour n’est pas une surprise, le fait qu’elle soit faite officiellement par une importante autorité militaire l’est plus – je n’ai jamais constaté cela en France. Bien sûr la réputation, réelle ou fantasmée, du sens de l’humour britannique n’est plus à faire, mais est-ce plus qu’un simple stéréotype ? Déjà en 2018, dans son discours de clôture de la conférence du Royal United Services Institute (rusi), le général Sir Mark Carleton-Smith, nouvellement nommé cemat, disait accorder « une grande importance à […] un code du commandement qui met en avant l’irrépressible sens de l’humour du soldat britannique ». Commandement et humour seraient donc associés. Est-ce un effet d’annonce ou existe-t-il une réalité qui fait du sens de l’humour un atout militaire ?
Le sujet, s’il peut prêter à sourire, est plus sérieux qu’il n’y paraît. Tout ce qui est de nature à augmenter ou à nourrir la force morale d’une armée doit être pris en considération, et ce d’autant plus dans un contexte de retour d’affrontements entre puissances. Si nos anciens ont écrit avec autant d’humour dans les journaux de tranchées lors de la Première Guerre mondiale, c’est bien que l’humour fait partie des capacités nécessaires pour faire face à la « haute intensité ». Puisque les Britanniques semblent aux avant-postes, regardons ce qu’il se passe de l’autre côté de la Manche.
- So british !
Mais de quoi parlons-nous ? Définir l’humour est la première des difficultés. Il est en effet impossible de lui « donner […] une définition satisfaisante »2. Cela dépend des disciplines (psychologie, sociologie…), des époques, des cultures… À quoi donc se raccrocher pour le comprendre ? Aux théories qui expliquent à la fois ses ressorts et son utilité.
La première de ces théories est celle de la supériorité. Généralement attribuée à Platon, Aristote et Hobbes, elle se comprend de deux façons : supériorité vis-à-vis des autres, dont on se moque, ou supériorité vis-à-vis de soi-même, l’autodérision. Les Britanniques n’hésitent pas à brocarder leurs adversaires, voire une armée alliée ; ils les rendent ainsi accessibles et se donnent confiance en se plaçant « au-dessus » : l’ennemi n’est plus invincible. L’autodérision fonctionne un peu différemment. Il s’agit d’une tactique de survie : si on ne vaut rien, on ne vaut peut-être même pas la peine d’être tué3.
La deuxième théorie est celle de l’incongruité, principalement développée par Kant et Schopenhauer. Kant décrit le rire comme « un affect qui résulte du soudain anéantissement de la tension d’une attente »4. Cette idée de décalage est l’une des explications les plus importantes de l’humour : il permet une transgression symbolique de règles trop contraignantes – et à l’armée on s’y connaît en règles contraignantes… C’est un humour de réaction face à des situations inintelligibles. Il n’est pas étonnant que les soldats soient aguerris dans ce domaine, car la guerre est le royaume de l’incongruité ; rien de ce qu’il s’y passe n’est normal ou acceptable.
Enfin, la dernière théorie est celle du soulagement, associée à Freud : la réaction physique du rire apaise les tensions. C’est d’elle que vient l’idée que l’humour permet de supporter des situations stressantes.
Après les théories, parlons maintenant du style. Par quoi se caractérise le sens de l’humour des Britanniques ? La première caractéristique est la fierté qu’ils retirent de sa pratique. Si évidemment personne ne s’estime dépourvu de sens de l’humour, eux le mettent en avant comme faisant partie de leur identité5. Ils revendiquent une sorte de droit de propriété, car ils sont les premiers à l’avoir nommé6. Son originalité réside donc dans la valeur qu’ils lui accordent7. Cette fierté entre dans le cadre de la théorie de la supériorité. « En tant que race, les Britanniques ont une particularité qui les range à part du reste du monde : leur extraordinaire sens de l’humour ; leur capacité à se moquer des autres8. »
Une supériorité qui se retrouve également dans un mot anglais qui décrit spécifiquement l’humour britannique : wit. Il s’agit d’un terme d’origine saxonne, qui signifiait initialement « sagesse »9. Cela pourrait être traduit aujourd’hui par « avoir de l’esprit ». Il désigne un sens de l’humour supérieur aux autres : « Wit est la comédie du savoir, l’humour de l’ignorance10. »
Les Britanniques manient également l’autodérision. Cela ne signifie pas qu’ils soient plus modestes que les autres, mais ils accordent de l’importance à cette vertu et l’autodérision permet de donner une « apparence de modestie »11. Enfin, ils utilisent l’humour pour dépasser les limites que peut imposer leur pudeur. De manière générale, l’ironie constitue la manifestation de la théorie de la supériorité outre-Manche.
Mais leur arme fatale est le sous-entendu, parfaite synthèse de l’ensemble des théories précédemment exposées. C’est tout d’abord une forme de supériorité qui demande une certaine maîtrise ; le pratiquer n’est pas à la portée de tout le monde. « C’est de l’humour, mais une forme restreinte, raffinée, subtile12. » Le sous-entendu inclut autant qu’il exclut ; il inclut ceux qui le comprennent, il exclut ceux qui n’ont pas les codes. Mais c’est également de l’incongruité : il crée un décalage entre un événement important et la façon dont il est rapporté, avec distance et une feinte indifférence. Nous sommes dans le royaume des Monty Python. Ainsi, dans Le Sens de la vie, un soldat se montre particulièrement flegmatique après que sa jambe a été déchiquetée par un tigre. Cette scène serait inspirée d’un fait historique : durant la bataille de Waterloo, le comte d’Uxbridge, amputé d’une jambe après avoir été blessé par un boulet de canon, aurait dit au duc de Wellington : « Par Dieu, sir, j’ai perdu ma jambe ! » Ce à quoi le duc aurait répondu : « Par Dieu, sir, il semble bien13. » Enfin, le sous-entendu, c’est aussi le soulagement. C’est ce qui permet de mettre à distance un événement traumatique en réduisant son importance par le récit que l’on en fait.
- « L’humour du soldat fait autant partie de son équipement que son fusil »14
L’humour semble donc bien armer les Britanniques. Mais quel usage les soldats font-ils de cette arme ? Si le fusil sert à dissuader, à blesser, à tuer, l’humour permet de mieux supporter la pression hiérarchique tout en renforçant la cohésion.
La société britannique, avec son système de classes, est historiquement hiérarchisée. Cela donne un avantage aux militaires qui ont l’habitude, dans leur vie quotidienne, de se moquer de ce système pour mieux le supporter. Au sein des armées, la hiérarchie est également ce qui garantit la discipline et l’obéissance. Mais c’est autant une force qu’une faiblesse. Une force, car c’est un gage d’efficacité ; une faiblesse, car cela crée naturellement de la résistance. Cette résistance à l’autorité n’est pas propre aux armées, mais à toute organisation contraignante – ce phénomène a d’ailleurs été plus particulièrement analysé dans le cadre d’organisations industrielles15.
Plus concrètement, les soldats abandonnent volontairement une partie de leur liberté individuelle au profit du chef et du groupe, et cette « soumission volontaire » doit être compensée. C’est là que l’humour intervient en se présentant comme une sorte de défi envers la hiérarchie, mais sous une forme acceptable. Il peut donc être considéré comme une « forme de résistance “productive” »16. Il est d’ailleurs enseigné dès la formation initiale. Richard Godfrey l’évoque à propos de la formation des officiers à Sandhurst en parlant d’un « désordre ordonné »17. L’humour, dans ce cas, est un message, pas une remise en cause. C’est également un mode de communication alternatif pour les subordonnés. Cela supprime, en partie, une certaine inhibition face à la figure d’autorité. Cela contribue à créer un état d’esprit agile, mieux préparé à ce que les Britanniques et les Américains appellent mission command. En France, cela fait référence à la capacité à déléguer pour les chefs et à prendre des initiatives pour les subordonnés. Cet état d’esprit, qu’il convient de créer, est décrit par le chef d’état-major des armées américaines comme une « désobéissance disciplinée »18. La société britannique, très hiérarchisée, serait un terrain d’entraînement favorable pour mieux supporter les environnements contraignants.
L’humour est également l’un des ciments de la cohésion. D’abord, parce qu’il aide à supporter les autres. Surprenant ? On imagine les militaires soudés par une camaraderie construite par la rigueur des entraînements et des opérations, et animés des mêmes idéaux. Mais avant d’en arriver là, il faut commencer par s’entendre. Et cette entente est rendue d’autant plus compliquée que l’on peut considérer les armées comme une « institution totalitaire » (total institution)19 : il s’agit d’un « lieu de résidence ou de travail, où un grand nombre d’individus, placés dans la même situation, coupés du monde extérieur pour une période relativement longue, mènent ensemble une vie recluse dont les modalités sont explicitement et minutieusement réglées »20. Concrètement, dans un tel environnement, les relations sont forcées et l’intimité réduite. L’humour constitue l’un des moyens permettant de désamorcer les situations embarrassantes.
Ce phénomène est relativement proche de celui observé par l’anthropologue Alfred Reginald Radcliffe-Brown au sein de tribus africaines et décrit comme des « relations à plaisanterie »21. Il s’agit d’« une relation entre deux personnes dans laquelle l’une des deux est par coutume autorisée, voire obligée, de taquiner ou de se moquer de l’autre, qui, en retour, ne doit pas s’en offusquer »22. C’est de l’« irrespect autorisé »23.
Cela peut être surprenant pour toute personne extérieure au groupe. La limite entre plaisanterie et offense est toujours floue, mais l’existence de ces « blagues » est généralement le signe d’une bonne cohésion au sein d’une unité. Une fois encore, les Britanniques ont un temps d’avance puisque l’« humour est [leur] mode de fonctionnement standard pour gérer toutes les situations inconfortables ou gênantes »24.
Au-delà de la gestion de la promiscuité, l’humour est aussi créateur de normes dès l’engagement, un rituel qui permet de se situer. On apprend les codes, on prend conscience de son appartenance à un groupe en regardant de qui l’on se moque. Par exemple, la compétition entre les armes de mêlées se fait également par ce biais ; les soldats du raf Regiment sont ainsi l’une des cibles favorites de leurs camarades parachutistes. Un humour de supériorité : on se définit par exclusion de celui dont on se moque. Et cet humour participe à l’esprit de corps et à la confiance en soi, en l’occurrence la confiance dans le groupe auquel on appartient. Une confiance indispensable au combat.
- « L’humour noir est la politesse du désespoir »25
Et au combat ? Les limites de l’humour résident-elles là ? C’est tout le contraire. La guerre est à la fois un terreau fertile (théorie de l’incongruité) et le moment où l’humour est le plus nécessaire (théorie du soulagement). Dans Anatomie du courage, Lord Moran écrit : « Seul l’humour aidait. L’humour qui se moque de la vie et de notre propre fragilité. L’humour qui marque tout du sceau du ridicule et qui réduit à rien la dernière des choses, la mort26. » L’humour agit comme un bouclier qui met à distance l’expérience traumatique et permet donc de la dépasser, au moins dans un premier temps. La mort devient comique, triviale ; on peut donc la côtoyer sans que sa présence permanente paralyse.
Le sens de l’humour peut aussi littéralement sauver la vie. Ainsi, pendant la Première Guerre mondiale, il a été reconnu que, pour les missions dangereuses, les chefs britanniques « ne choisissaient pas quelqu’un qui jouait un rôle important au sein de l’unité. Et l’importance n’était pas nécessairement liée aux qualités militaires ; cela pouvait être l’humour »27. Le soldat qui détendait l’atmosphère était aussi important pour la capacité opérationnelle de l’unité que celui qui savait bien tirer, et les chefs, à l’époque, ne prenaient pas le risque de perdre de tels soldats.
Au combat, l’humour est aussi une forme de courage. Mais pas une version romantique. Pas le courage du héros qui brave tous les dangers, mais plutôt le stoïcisme qui permet de tenir son rang alors que l’instinct commande de fuir. En ce sens, l’humour est un bouclier mais aussi un masque. Un masque qui cache la peur, la transforme en jeux de mots, en blagues absurdes qui permettent de tenir. Ainsi « le soldat citoyen britannique moyen était parfaitement ordinaire, mais sa force d’endurance stoïque et sa capacité à afficher un air de détachement amusé au milieu de la violence chaotique du front étaient tout bonnement héroïques »28.
Son adéquation à la guerre est probablement l’aspect le plus intéressant de l’humour britannique. Lors de la guerre des Malouines, des journalistes n’ont pas hésité à écrire qu’« une chose ressortait : si l’armée de Napoléon marchait grâce à son estomac, la Task Force de Maggie Thatcher crapahutait […] grâce à son sens de l’humour »29. Le trait le plus caractéristique, et probablement le plus utile de l’humour britannique, est le sous-entendu. Plus haut dans cet article, l’exemple pris pour l’évoquer est celui des Monty Python et du comte d’Uxbridge qui perd une jambe lors de la bataille de Waterloo. Il faut croire que les Britanniques ont un code de conduite pour cette situation : dans la série Bluestone 42, qui met en scène une unité de démineurs en Afghanistan, quand un soldat perd une jambe lors d’une intervention, ses camarades lui font parvenir à l’hôpital un paquet d’oursons en gélatine auxquels ils ont au préalable enlevé une jambe30. La même chose s’est produite lors d’une visite du colonel Stuart Tootal, commandant le 3 para en Afghanistan, à l’un de ses soldats blessés. Il écrit : « Je savais que c’était une question stupide quand je lui ai demandé comment il allait. “Je vais bien, mon colonel ; c’est la première fois je n’ai plus de jambes pendant cette opération depuis que vous avez interdit l’alcool !” Andy avait dix-neuf ans et venait de se faire amputer au-dessus du genou de la jambe gauche31. » Leçon de courage, capacité d’encaisse, l’humour est plus sérieux qu’il n’y paraît.
Si l’humour peut permettre de supporter immédiatement un événement traumatique, il reste une arme à double tranchant. En effet, « [il] est souvent utilisé à la fois pour supporter et pour cacher un syndrome de stress post-traumatique »32. Le masque qui permet de renvoyer une image de courage, de cacher ses émotions devient alors prison. Il est impossible de le retirer. Pour un chef, trop d’humour peut être un signal d’alarme. La manifestation d’un malaise, une façon de communiquer ses difficultés sans avoir l’air faible. C’est d’autant plus vrai dans le monde militaire où les émotions peuvent être considérées comme une marque de faiblesse. Cela est particulièrement vrai pour les Britanniques qui ont pour habitude de cacher leurs émotions derrière l’ironie.
- « Ceux qui sont fous, qu’ils fassent usage de leur talent »33
Si les Britanniques n’ont pas le monopole de l’humour, il faut toutefois leur reconnaître un certain talent dans son utilisation et une véritable conscience de ce qu’il peut apporter. Toutefois, leur humour est menacé par une forme de censure, qui vise à interdire tout ce qui peut offenser – ce risque nous guette aussi, même si nous en sommes encore préservés. Or il est important de ne pas laisser cet espace de liberté être contesté. D’autant plus dans un monde où une guerre de haute intensité n’est plus une chimère. Plus un conflit est dur, plus l’humour est nécessaire. S’il ne fait pas gagner la guerre, il contribue directement au maintien de la force morale des combattants et des civils. Les Ukrainiens l’ont montré, notamment en s’emparant des « mèmes »34. Il suffit de voir les noms des comptes Twitter qui ont vocation à les diffuser pour réaliser qu’il s’agit d’une véritable arme au service de leur combat : Ukrainian Memes Forces, Ukrainian Meme Squad… Et pourtant, rien de surprenant. Si les poilus ont tenu à Verdun, c’est sans doute aussi grâce à la « gaieté » caractéristique du soldat paysan français.
1M. Carleton-Smith, “The New Front Line”, Soldier Magazine of the British Army, mai 2020, pp. 7-12.
2R. Escarpit, L’Humour, Paris, puf, « Que sais-je ? », 1987, p. 6.
3T. Eagleton, Humour, Padstow, Yale University Press, 2019, p. 60.
4E. Kant, Critique de la faculté de juger [1790], Paris, Gallimard, 1985, p. 292.
5K. Fox, Watching the English, London, Hodder and Stoughton, 2004, p. 25.
6L. Cazamian, The Development of English Humor, New York, Macmillan Company, 1930, p. 8.
7K. Fox, op. cit., p. 25.
8R. Alexander, “British Comedy and Humour: Social and Cultural Background”, aaa: Arbeiten aus Anglistik und Amerikanistik 9, n° 1, 1984, p. 74.
9A. Guy L’Estrange, History of English Humour: with an Introduction upon Ancient Humour, London, Hurst and Blackett, 1878, p. 343.
10Ibid., p. 344.
11K. Fox, op. cit., pp. 27-28.
12Ibid., p. 27.
13J. Kennaway, “Military Surgery as National Romance: the Memory of British Heroic Fortitude at Waterloo”, War&Society 39, n° 2, mai 2020, p. 89.
14R. McGowan et J. Hands, Try not to laugh, Sergeant Major, Falmouth, Futura Publications non-fiction, 1984, p. 7.
15P. Edwards, D. Collinson et G. Della Rocca, ”Workplace Resistance in Western Europe: A Preliminary Overview and a Research Agenda”, European Journal of Industrial Relations 1, n° 3, novembre 1995.
16R. Godfrey, “Soldiering on: Exploring the Role of Humour as a Disciplinary Technology in the Military”, Organization 23, n° 2, 2016, p. 170.
17Ibid., p. 171.
18T. C. Lopez, ”Future Warfare Requires ”Disciplined Disobedience”, Army Chief says ”, us Army Website, 5 mai 2017 (consulté le 13 mai 2021).
19Concept développé par Erving Goffman dans Asiles (1961).
20E. Goffman, Asiles. Études sur la condition sociale des malades mentaux et autres reclus, Paris, Éditions de Minuit, 1968, p. 41.
21A. R. Radcliffe-Brown, ”On Joking Relationships”, Africa. Journal of the International African Institute 13, n° 3, juillet 1940, p. 195.
22Ibid.
23Ibid.
24K. Fox, op. cit., p. 122.
25A. Chavée, in P. Moran et B. Gendrel, « L’humour noir », Fabula, mai 2007.
26J. Moran, The Anatomy of Courage: The Classic WW1 Study of the Psychological Effects of War, London, Constable, 2007, édition Kindle p. 152.
27Entretien avec le capitaine Tanya Concannon et le caporal-chef Lee Welsh, 6 février 2022, par A. Robertshaw, ”‘Irrepressible Chirpy Cockney Chappies?‘ Humour as an Aid to survival”, Journal of European Studies, n° xxxi, 2011, p. 281.
28E. Madigan, ”‘Sticking to a Hateful Task‘: Resilience, Humour and British Understandings of Combatant Courage, 1914-1918 ”, War in History 20, n° 1, 2013, p. 93.
29R. McGowan et J. Hands, Don’t cry for me, Sergeant-Major, Falmouth, Futura Publications non-fiction, 1983, p. 10.
30Il s’agit d’une histoire vécue racontée par des soldats aux scénaristes de la série.
31S. Tootal, Danger Close: Commanding 3 Para in Afghanistan, London, John Murray Press, 2009, édition Kindle chapitre 15 emplacement 3584.
32J. Lobban, ”The Invisible Wound: Veterans’Art Therapy”, International Journal of Art Therapy 19, n° 1, 2014, p. 6.
33W. Shakespeare, La Nuit des rois, acte 1, scène 5, 27.
34M. Nasi, « Guerre en Ukraine : sur Internet, l’humour devient une arme », Le Monde, 10 mars 2022.