L’école s’est discrètement invitée dans les récents débats de la campagne présidentielle. Il y a été question de création de postes, de modification des modes d’évaluation des enseignants, de pouvoirs accrus confiés aux chefs d’établissement, de développement de l’apprentissage… Tous sujets importants. Pour autant, les enjeux majeurs du devenir de l’Éducation nationale pour notre société n’ont été ni suffisamment explicités ni débattus sur le fond.
À nos yeux, ces enjeux sont triples : la cohésion sociale, le développement collectif du pays et l’épanouissement individuel des élèves. Nous insisterons tout particulièrement sur le premier. En effet, la cohésion sociale apparaît l’enjeu majeur dans une société divisée où le savoir « vivre ensemble » est fragilisé. Pendant des décennies, elle a largement reposé dans notre pays sur le fait que l’école de la République remplissait à la fois son rôle d’apprentissage de la vie en société et celui d’ascenseur social.
Sous la IIIe République, dans une société encore largement rurale et moins hétérogène qu’aujourd’hui, l’école a bien joué son rôle d’apprentissage de la citoyenneté, du vivre ensemble, de la vie collective et du respect de l’autre. Aujourd’hui, notre société est éclatée pour des raisons à la fois économiques, sociales et culturelles. Se pose alors la question de l’école comme lieu de mixité sociale, d’éducation à la tolérance, avec des publics scolaires beaucoup plus hétérogènes que sous la IIIe République. C’est une question difficile car l’école se trouve confrontée à la concentration d’élèves issus de milieux pauvres, aux origines culturelles souvent identiques, concentration dont sont responsables et les errements et insuffisances de la politique du logement, et les inégalités de développement économique des territoires. L’existence d’une carte scolaire ne suffisait pas à faire face à ces difficultés, d’autant que certaines familles avaient des stratégies d’évitement à l’égard des écoles rassemblant le plus grand nombre d’élèves d’origine étrangère ou issus de milieux défavorisés, or son assouplissement n’a fait qu’aggraver la perte de mixité sociale dans les écoles.
La deuxième responsabilité de l’école à l’égard de la cohésion sociale tient à sa contribution nécessaire à l’égalité des chances. En effet, au xixe siècle, lorsque l’ambition d’une société des égaux, qui avait été celle de la Révolution française, s’est trouvée confrontée à la violence des inégalités de condition issues de la révolution industrielle, la notion d’égalité des chances est apparue comme un substitut acceptable à celle d’égalité tout court. Et très vite, l’école a été au cœur de ce projet.
Instaurer l’école de la République jusqu’au fond des campagnes les plus reculées avait certes pour objectif de donner à de jeunes ruraux un minimum de connaissances, mais surtout celui de permettre aux instituteurs de détecter les enfants les plus doués pour les orienter vers les concours de recrutement, soit des écoles normales d’instituteurs, soit des grandes écoles les plus prestigieuses de la nation. L’école permettait ainsi à chacun d’acquérir les compétences lui permettant d’accéder aux positions avantageuses qui doivent être ouvertes à tous.
Le système a relativement bien fonctionné pendant quelques décennies aux xixe et xxe siècles : peuvent en témoigner l’élévation progressive du niveau de formation de tous et les nombreuses biographies de normaliens, de polytechniciens ou autres grands serviteurs de l’État qui, issus de familles modestes, ont bénéficié de bourses qui leur ont permis de fréquenter avec succès lycées et classes préparatoires.
Aujourd’hui, le système, parfois qualifié d’« élitisme républicain », semble en panne. Non que la sélection des élites ne fonctionne plus, mais elle n’a plus de républicaine que le nom. L’école française est plus que jamais une machine à trier les élèves, mais au profit de familles dont le niveau culturel et social leur permet de trouver pour leurs enfants les établissements les plus performants et les meilleurs chemins dans le labyrinthe des formations ; ce sont statistiquement les plus fortunées.
L’élitisme républicain s’est au fil du temps retourné contre les pauvres, car la pauvreté n’est pas qu’économique et financière, elle est aussi culturelle. Cette dernière, qui est celle, notamment, du million d’enfants qui vivent aujourd’hui dans notre pays sous le seuil de pauvreté, masque à leurs yeux et ceux de leurs parents l’importance pour leur avenir d’une bonne scolarité, les détourne de l’école et les destine à l’échec scolaire.
Les évaluations internationales des niveaux scolaires des jeunes de quinze ans (pisa) montrent que le système scolaire français est celui qui produit le plus d’élèves très performants, mais aussi un nombre croissant d’adolescents qui ne maîtrisent pas les compétences de base. De plus, la France est, de tous les pays de l’ocde celui où le milieu socioculturel des parents a la plus forte influence sur les résultats scolaires des enfants. L’école française produit à la fois de très bons élèves et des très faibles, en général issus de milieux modestes.
Le recul de la France dans le classement pisa (vingt-deuxième des pays de l’ocde) que l’on observe est dû à l’augmentation du pourcentage d’élèves de niveau scolaire faible ou très faible que ne compensent pas les excellents résultats des meilleurs. Le classement pisa place en tête des pays comme la Finlande, où la dispersion des résultats des élèves est la plus faible.
Les évaluations nationales montrent qu’aujourd’hui, 15 à 20 % des jeunes qui entrent en sixième ne maîtrisent pas les connaissances et les compétences de base, notamment en lecture. C’est donc l’ensemble de leur cursus en collège qui se trouve d’entrée de jeu compromis. Des dizaines de milliers d’élèves sortent du lycée sans diplôme. Par ailleurs, après une forte progression dans la seconde moitié du xxe siècle, la France plafonne à 40 % de diplômés du supérieur dans une génération, contre 55 % aux États-Unis, 80 % dans les pays scandinaves et au Japon.
Baisse du niveau moyen des résultats des élèves, plus forte dispersion de leurs performances en fonction de leur milieu social, c’est tout l’idéal de l’école de la République qui se trouve confronté à la réalité de son échec.
Les conséquences de cette incapacité de l’Éducation nationale à assurer une progression du niveau moyen des élèves et une véritable égalité des chances sont inquiétantes : la plus grave est la perte de confiance des jeunes et de leurs parents dans un système dont les plus démunis perçoivent la profonde inégalité. Comment croire aux valeurs de la République lorsque l’on peut craindre pour ses enfants qu’un parcours scolaire, parce qu’il se déroule dans un contexte social défavorable, ne conduise à l’échec scolaire et parfois à la violence qui l’accompagne ? Les Français les plus modestes voient se creuser les différences sociales, et l’avenir de leurs enfants semble plus sombre et plus fermé que celui qui a été le leur. La cohésion sociale de notre pays se joue en grande partie dans cette injustice et dans cette inquiétude.
L’urgence est donc de donner une priorité absolue à l’école obligatoire qui devrait avoir pour objectif principal la maîtrise par tous les élèves de savoirs fondamentaux et d’un certain nombre de compétences. En effet, alors que la mission de l’école a longtemps été la transmission de savoirs en même temps que celle d’une morale laïque et républicaine, on lui demande aujourd’hui de préparer les jeunes à l’entrée dans le monde du travail en leur permettant d’acquérir des capacités et des attitudes dont on suppose qu’elles sont attendues de leurs futurs employeurs, en même temps que le respect des règles de la vie collective.
Donner une priorité absolue à la maîtrise par tous de ce socle commun implique de revoir l’équilibre des dotations en enseignants des différents cycles de l’enseignement scolaire. En effet, si globalement le ratio enseignants/élèves est satisfaisant en France, il est un des plus faibles des pays de l’ocde pour l’enseignement primaire alors que les lycées, notamment les lycées d’enseignement général, sont parmi les mieux dotés.
Sans adhérer à la thèse excessive de certains selon laquelle l’avenir scolaire d’un enfant serait figé dès la fin du cours préparatoire (cp), force est d’admettre que beaucoup se joue dans les années cruciales d’apprentissage de la lecture, de l’écriture et du calcul que sont la grande section de maternelle et le cp. C’est au cours de ces deux années que peuvent être détectées les difficultés éventuelles et qu’il peut y être porté remède. Mais cela suppose sans doute des effectifs un peu réduits, notamment en cp, des moyens accrus pour les réseaux d’aide qui prennent en charge par petits groupes les élèves qui ont du mal à suivre et, surtout, l’intensification de l’aide individuelle aux enfants ayant les plus grandes difficultés.
Le renforcement des effectifs d’enseignants à l’école primaire ne pourra se faire, dans un contexte de rigueur budgétaire, qu’en prélevant sur les moyens des lycées. Cet arbitrage ne se fera pas sans douleur : la pression des parents d’élèves, notamment dans les milieux favorisés, est pour toujours davantage de choix en matière de langues vivantes, toujours plus d’options permettant de gagner des points au baccalauréat. Le choix qui a été fait au fil des ans de privilégier le lycée par rapport à l’école primaire et au collège est une des manifestations de l’acquiescement de notre société au développement des inégalités.
Ce rééquilibrage nécessaire ne suffira pas à lui seul à sauver notre école. En effet, si parents d’élèves et syndicats d’enseignants privilégient les structures et les effectifs comme facteurs déterminants de la réussite scolaire, l’essentiel se joue en réalité dans la pédagogie. Une révolution dans ce domaine et un effort important de formation des maîtres s’imposent : nos enseignants sont formés à souligner les erreurs, les manques, beaucoup moins à faire un bilan positif des acquis sur la base duquel l’élève est encouragé à progresser. Ils privilégient dès le primaire, dans leur grande majorité, l’esprit de compétition plutôt que celui de coopération. Les bons élèves s’en accommodent, mais ceux qui, très tôt, ont de grandes difficultés sont aspirés dans une spirale de l’échec et de la dévalorisation de soi. S’appuyer sur ce qui marche plutôt que souligner ce qui ne marche pas, ce n’est pas du laxisme !
Le deuxième enjeu d’une réforme de l’Éducation nationale est le développement collectif de notre pays. En effet, il faut qu’à l’issue de sa scolarité chacun trouve sa place dans le monde du travail. D’autant que plus que jamais la compétitivité économique dépend et de la qualité de la formation de l’ensemble de la population et de la capacité à générer des chercheurs, des ingénieurs, des scientifiques de haut niveau.
Dans le vaste champ de l’adaptation de la formation des jeunes aux besoins de l’économie, deux sujets peuvent être mis en exergue : les lycées professionnels ainsi que la formation d’ingénieurs et de scientifiques de haut niveau. Les lycées professionnels, quels que soient la qualité et le dévouement de leurs enseignants, souffrent d’un double handicap. La mise en place de filières professionnelles, notamment industrielles, implique souvent des investissements en matériels lourds et coûteux ainsi que le recrutement d’enseignants spécialisés. Or, dans bien des domaines, les évolutions technologiques rapides peuvent rendre obsolètes les machines qu’il faudrait renouveler et le savoir-faire des enseignants à qui il faudrait donner un complément de formation : le coût de ces adaptations est élevé tant pour les régions que pour l’État. Peut-être faudrait-il repenser la relation entre les lycées professionnels et les entreprises de leur environnement pour rendre plus fluide l’adaptation des formations aux besoins des professions.
Plus grave, nombre d’élèves de l’enseignement professionnel y ont été orientés par défaut et ont souvent été affectés, faute de place, dans une filière qui ne correspond pas à leur souhait. Nombre de ces jeunes quittent leur lycée sans diplôme. Ceux qui ont obtenu le baccalauréat professionnel sont souvent dans l’incapacité d’intégrer une filière conduisant au niveau Bac 2 (bts ou dut), car les proviseurs des lycées, tout comme les directeurs d’iut offrant ces formations, privilégient les titulaires de baccalauréats généraux ou technologiques. Faute de pouvoir progresser dans le domaine où ils ont acquis un certain nombre de savoirs et de compétences sans pour autant que leur diplôme leur ouvre directement les portes de l’emploi, un nombre non négligeable de ces bacheliers professionnels s’inscrivent à l’université dans des disciplines où ils n’ont aucune perspective de réussite.
Ce gâchis est la conséquence des difficultés rencontrées par les ministres de l’Éducation nationale successifs pour obtenir des chefs d’établissement, comme d’ailleurs des directeurs d’iut, qu’ils accueillent majoritairement dans leurs formations les élèves à l’intention desquels elles ont été créées. La mise en place de licences professionnelles dans les universités constitue un réel progrès, mais l’idée que la voie professionnelle puisse être une voie d’excellence en même temps qu’un chemin rapide vers l’emploi est loin d’être acquise dans notre pays. Il faudrait pour cela une révolution des procédures d’orientation en collège : les professeurs chargés de l’orientation sont en général des titulaires du capes qui ont été sélectionnés sur des critères de réussite universitaire et dont la carrière les a peu préparés à apprécier la valeur de l’aptitude au travail manuel, à la maîtrise des processus concrets. Or cette reconnaissance de la valeur sociale du travail non « intellectuel » est indispensable pour lutter contre la dévalorisation des voies professionnelles mais aussi de celle des jeunes qui, dans un autre climat, pourraient choisir positivement de s’orienter vers elles.
Autre sujet, crucial pour l’avenir économique du pays, le développement de la recherche et de l’innovation qui implique la formation d’un nombre suffisant de scientifiques et d’ingénieurs. Notre pays n’est pas le seul des pays occidentaux à souffrir d’une insuffisance de vocations dans ce domaine et à faire appel à des scientifiques indiens ou chinois. Mais on peut s’interroger sur les raisons pour lesquelles un nombre important de titulaires d’un baccalauréat scientifique choisissent des écoles commerciales, Sciences-Po ou le droit. Le fait que, dès la sixième les résultats en mathématiques soient considérés comme un marqueur de la qualité des élèves et que l’orientation vers la terminale S constitue pour des parents bien informés la garantie que leurs enfants se verront ouvrir à l’issue de leurs études secondaires tout l’éventail des formations supérieures est sûrement un élément d’explication : bien des élèves titulaires du bac S sont en effet de bons élèves dans toutes les matières et n’ayant pas de goût particulier pour la science. Là encore, on retrouve la question de l’orientation des élèves qui se fait souvent aujourd’hui autant sur critères sociaux qu’en fonction des aptitudes et des désirs de ces derniers.
Les programmes et les modes d’enseignement des matières expérimentales telles la physique et la biologie contribuent par ailleurs à la faible appétence des jeunes pour la recherche dans ces disciplines ou pour les métiers d’ingénieur : le rôle prépondérant des mathématiques et de la physique théorique ne leur permet pas de goûter vraiment au plaisir intellectuel de la recherche expérimentale. En outre, la pénurie croissante de postes destinés à l’accueil de jeunes chercheurs, doctorants ou post doctorants, a été dans les dernières années un réel facteur d’appauvrissement de notre potentiel de recherche. Enfin, les écarts excessifs de rémunération des scientifiques et des ingénieurs selon qu’ils choisissent l’industrie ou la finance ont contribué à la pénurie de jeunes susceptibles de dynamiser l’économie productive plutôt que la spéculation financière.
À tous les niveaux, de l’enseignement professionnel à l’enseignement supérieur, c’est donc l’image que se font les élèves de leur insertion dans le monde du travail que l’Éducation nationale doit contribuer à faire bouger en leur permettant de découvrir la richesse et l’intérêt des métiers impliquant un travail sur la matière.
Troisième enjeu d’une réflexion en profondeur sur notre Éducation nationale, l’épanouissement individuel des élèves. Pour aborder cette question, peut-être faut-il repartir de l’idéal grec de la skhole dégagée de toute visée pratique : le futur citoyen grec, puis romain, préservé de toute perspective de labeur, pouvait profiter pendant quelques années du loisir cultivé, élever son esprit au contact des meilleurs auteurs. Ce modèle aristocratique a bien sûr vécu. Mais on peut se demander si dans son souci de mieux préparer les élèves à leur entrée sur le marché du travail, notre école n’a pas renoncé en partie à ce qui était sa mission centrale : les faire pénétrer dans les formes hautes de la pensée et de la culture.
De ce point de vue, l’insistance mise aujourd’hui sur les compétences presqu’au même titre que sur les connaissances laisse penser que l’éducation se donne pour horizon l’employabilité et s’inscrit dans une logique utilitariste immédiate. Cette évolution, qui marque d’ailleurs de nombreux systèmes éducatifs, conduit dans certains pays à la quasi-disparition, jusque dans les universités, de disciplines considérées comme des luxes coûteux en période de restrictions financières. Or des disciplines telles les langues anciennes, l’histoire ou la philosophie sont de celles qui contribuent le mieux au développement des facultés analytiques et critiques nécessaires à une bonne appréhension de la réalité. La France est un des seuls pays où l’on enseigne la philosophie en terminale, il faut s’en réjouir. La suppression de l’enseignement d’histoire en terminale S est apparue comme un premier pas dangereux dans une perspective inverse.
Opposer connaissances et compétences serait une simplification abusive. Tout est question d’équilibre. Pourtant, dans un monde où la télévision et Internet constituent, dans tous les milieux, les moyens d’information les plus fréquentés par les jeunes, le rôle de l’école dans la formation du discernement, de l’esprit critique est plus essentiel que jamais. Bien enseignées, toutes les disciplines peuvent y contribuer, mais l’apport de certaines d’entre elles est déterminant. Il ne s’agit pas d’opposer les enseignements scolaires aux sources d’information qui explosent de toutes parts, mais d’aider les élèves à s’y retrouver, à faire le tri, en un mot à se préparer à devenir des citoyens responsables, éclairés et ouverts à toutes les formes de culture. Pour cela, sans doute faudrait-il s’interroger sur les évolutions de la pédagogie qu’appelle l’accès des jeunes à tous les modes d’information contemporains : comment l’école doit-elle les utiliser intelligemment, comment éviter aux élèves de tomber dans la facilité du copier-coller, quelles complémentarités trouver entre le livre et l’ordinateur ? Beaucoup d’enseignants s’attachent individuellement à ces questions qui appellent sans doute une réponse nationale.
L’ouverture des élèves sur des formes de culture qui ne leur sont pas spontanément familières est d’autant plus souhaitable que la réduction tendancielle du temps de travail a libéré du temps pour des activités de loisir, qu’elles consistent à cultiver son jardin, faire du sport, lire, fréquenter le cinéma, des expositions ou des concerts. De jeunes esprits qui n’ont jamais eu l’occasion de se frotter à des expériences dans ces différents domaines seront peu tentés d’y goûter dans leur vie d’adulte.
Mais notre école ne peut pas tout faire, surtout dans le cadre d’une année scolaire la plus étriquée des pays de l’ocde. Plus encore qu’aujourd’hui, elle doit donc contribuer à mobiliser associations et collectivités territoriales autour du projet d’accès de chacun des jeunes de ce pays à des formes de culture capables de les intéresser tout en les ouvrant à l’extraordinaire richesse que représentent aujourd’hui les cultures et les langages du monde.
Faire évoluer notre école prendra du temps, d’autant que le changement ne peut se faire que dans un dialogue avec les enseignants et les parents d’élèves. Il y a donc urgence à lancer réflexions puis concertations.