Le dernier rapport de l’Observatoire national des zones urbaines sensibles1 souligne la dégradation de la situation des jeunes dans nos banlieues et l’urgence de trouver une solution adaptée dans le domaine de la formation et de l’insertion. Une situation préoccupante à laquelle l’État est tenté d’apporter une réponse volontariste comparable à celle du service militaire adapté (sma) d’outre-mer. Et la crise politique qui secoue la rive sud de la Méditerranée et le Moyen-Orient pousse encore plus à la réflexion. Pour autant, la France a-t-elle encore les moyens de démultiplier l’effort déjà important qu’elle consacre à résoudre cette problématique ? Ne s’agit-il pas tout d’abord de rationaliser l’emploi de l’existant ?
Alors que la demande avérée des jeunes gens intéressés par son offre s’amplifie, l’établissement public d’insertion de la Défense (epide) souffre de son incapacité financière à recruter plus de formateurs. Rappelons que cette version civile et métropolitaine du sma a vu le jour en 2005 parce que la question du développement d’un dispositif identique à celui à l’œuvre outre-mer se posait déjà avec acuité. À l’époque, les armées, sollicitées, avaient argué de leur surchauffe opérationnelle, de leur transformation quasi permanente, affirmant qu’une telle mission, si noble soit-elle, ne relevait pas de leur fonds de commerce. Pourquoi reviendrait-il aux armées de pallier les déficits évidents relevant des apports de la famille et de l’Éducation nationale ? Est-ce le caractère militaire de leur pédagogie ? Autrement dit, si le sma n’était plus qu’un service (civique) adapté, assurerait-il toujours sa mission avec succès ? N’est-ce pas plutôt parce que la démocratie s’étiole que le caractère militaire de l’outil en question ressort ? Ou bien y a-t-il véritablement une originalité de la formation « à la militaire » ? Aujourd’hui, le sma est un organisme de formation à caractère éducatif et professionnel, qui offre aux jeunes ultramarins en échec social la possibilité, sous statut militaire, d’un nouveau départ dans la vie.
Le 19 février 2009, à la suite de la crise guadeloupéenne, le président de la République annonçait l’organisation d’états généraux de l’outre-mer chargés de définir les orientations politiques de nature à répondre aux besoins de ces territoires et à en valoriser les atouts. Quelques mois plus tard, le Comité interministériel de l’outre-mer (ciom) identifiait les adaptations nécessaires aux politiques publiques afin d’en évaluer périodiquement les résultats, notamment ceux mesurant l’évolution de l’égalité des chances. Cent trente-sept mesures ont alors été annoncées, dont le renforcement de l’action du sma par le doublement de sa capacité de formation. C’est ainsi qu’en 2014, celui-ci sera en mesure d’offrir six mille places de stage.
Créé en 1961 sur décision de Michel Debré, Premier ministre, et à l’initiative du général Némo, commandant supérieur des forces armées aux Antilles-Guyane, le service militaire « adapté », alors à titre expérimental, présentait le double intérêt de contribuer au développement du territoire tout en préparant professionnellement et civiquement les jeunes appelés à entrer dans la vie active. Lancé initialement pour vingt ans, ce projet a non seulement perduré, mais pris de l’ampleur.
Le sma aurait en effet dû disparaître avec la suspension de la conscription, mais les élus d’outre-mer ont obtenu son maintien. Ainsi, en 1997, la loi portant réforme du service national l’instituait comme une des formes du volontariat dans les armées et proposait aux jeunes volontaires ultramarins, âgés de seize à vingt-cinq ans, des contrats d’engagement d’une durée de six à douze mois.
Ces contrats sont aujourd’hui de deux types. Outre des volontaires stagiaires sélectionnés au regard de leur situation d’échec scolaire, le sma accueille, au titre d’une première expérience professionnelle, des volontaires techniciens recrutés parmi des chômeurs de longue durée détenteurs d’un titre professionnel, destinés à renforcer ses éléments de soutien ou à seconder les formateurs. Il remplit sa mission de formation avec succès auprès de ces deux populations parce qu’« on y fait ce que l’on a toujours su faire dans l’armée de terre » : établir une relation humaine forte, indispensable à l’engagement opérationnel du groupe de combat, essentielle dans l’adversité, fondée sur la confiance et le respect mutuels. Cette évidence apparaît clairement à mesure de la découverte du système. L’uniforme y joue son rôle égalisateur, mais contribue aussi à ce que chaque volontaire y trouve une forme de reconnaissance sociale. Le militaire bénéficie toujours d’une certaine aura dans les outre-mer et le sma y est sans doute pour quelque chose. Fondée sur le règlement de discipline générale en vigueur dans les armées, sur l’apprentissage de la politesse et la (re)prise de repères personnels, la formation prend tout son poids grâce à un accompagnement permanent et individualisé de chaque volontaire.
En outre, les unités du sma participent à l’aide, à la protection et au secours des populations. Des opérations qu’apprécient particulièrement les volontaires. Ils s’y découvrent eux-mêmes et expérimentent leur générosité ainsi que les bienfaits des regards positifs qu’ils croisent. Les chantiers d’application conduits au profit des collectivités territoriales et de la coopération régionale contribuent aussi à cette expérience.
En 2010, le sma comptait dans ses rangs trois mille huit cents militaires, dont trois mille volontaires, tous placés hors budget de la Défense et servant dans sept unités formant corps (Martinique, Guadeloupe, Guyane, Réunion, Mayotte, Nouvelle-Calédonie et Polynésie française). À Périgueux, un détachement accueille ceux des volontaires motivés pour s’insérer en métropole sous couvert d’une structure militaire. L’ensemble est piloté à partir d’un minuscule état-major implanté dans l’enceinte parisienne du ministère de l’Outre-mer. Rattaché à la délégation générale à l’Outre-mer (déGéom), le sma est essentiellement financé à partir du programme cent trente-huit (emploi outre-mer).
Couvrant un segment allant du recrutement des volontaires jusqu’à leur entrée dans la vie active, le sma s’inscrit naturellement dans une logique de performance mesurée, depuis l’entrée en vigueur de la loi organique sur les lois de finances, par le taux d’insertion professionnelle des volontaires en sortie de formation. Pour atteindre cet objectif, le général commandant le sma dispose d’un budget opérationnel de programme, dénommé « bop 138-12C ». En 2011, soixante millions d’euros consacrés au développement du dispositif global se sont ajoutés aux cent cinquante millions d’euros destinés à entretenir le régime de croisière. Cette incitation officielle pousse le sma à se moderniser, à rationaliser son organisation… à la transformation permanente !
Après la professionnalisation des armées, la loi relative à « la formation professionnelle tout au long de la vie » marque, à partir de 2004, le début d’une deuxième étape importante de l’évolution du service militaire adapté. Dans son application, cette loi, dont le titre est explicite, prend concrètement appui sur un ensemble complexe et touffu de dispositifs relevant soit de la compétence de l’État, notamment pour la formation initiale, soit de celle des collectivités territoriales, des entreprises et des partenaires sociaux.
Or le système ainsi conçu, pour vertueux qu’il se veuille, n’intègre pas aussi bien qu’il le faudrait les jeunes adultes qui, pour des raisons diverses, en sont sortis et peinent à y reprendre pied. En effet, si la transition entre la vie étudiante et l’emploi est souvent délicate pour les jeunes diplômés, elle est exceptionnellement difficile pour les jeunes non qualifiés puisque, par son mode de sélection, la formation continue profite le plus souvent aux salariés.
Dans l’outre-mer français, chaque année, environ 18 % de jeunes français sortent du système scolaire sans la moindre qualification leur permettant d’accéder à un emploi2, sans le minimum de prérequis professionnels nécessaire à une entrée en formation continue. 40 % d’entre eux s’installent dans une situation de chômage durable. Durant cette période d’inactivité professionnelle, une importante partie de ces jeunes perd rapidement tout acquis scolaire. Les tests d’illettrisme conduits au sma au cours de l’année 2010 sont révélateurs : détenteur ou non d’un titre professionnel, un volontaire sur trois est classé illettré. Les références morales disparaissent à la même vitesse. C’est alors l’entrée dans la spirale de l’échec, qui conduit inévitablement à l’exclusion et à la délinquance.
Les programmes régionaux de formation professionnelle (prpf)3 répondent en partie à ce problème social, mais, par manque de structures d’accompagnement, n’offrent pas encore de réponse globale aux déficits comportementaux et scolaires. C’est dans ce cadre que le sma apporte désormais une solution originale. Lui seul, en effet, développe un parcours adapté, complet, cohérent et rapide jusqu’à l’insertion.
Quelle que soit la durée du stage, la pédagogie proposée est fondée sur la rupture que supposent l’acte de volontariat sous statut militaire et la vie en internat. En plus du permis de conduire et de l’attestation de formation aux premiers secours, l’enseignement s’articule autour de trois composantes : la formation humaine et citoyenne, la formation scolaire et la formation professionnelle, la première s’intégrant parfaitement avec les deux autres. Si le caractère militaire du parcours concourt prioritairement à son succès, sa finalité n’est nullement de former des soldats professionnels aptes à servir dans les régiments des forces ; cela travestirait la mission et aboutirait à l’échec.
La première des composantes, s’appuyant sur des activités à caractère militaire et un tutorat de proximité permanent, s’attache à personnaliser l’éducation du volontaire, et l’aide à devenir un citoyen averti et responsable par la délivrance de connaissances civiques, juridiques et sociales et leur mise en pratique au quotidien. La formation aux gestes de premiers secours, validée par l’attestation de prévention et secours civique de niveau I (ministère de l’Intérieur) ou par le certificat de sauveteur et secouriste du travail (ministère de la Santé), vient parfaire l’acquisition des bases de la vie en société. L’évolution comportementale est évaluée et commentée régulièrement. La formation humaine et citoyenne est validée par l’attestation de formation citoyenne (afc, décision ministérielle de 2006) délivrée par le chef de corps.
La deuxième composante consiste avant tout à lutter contre l’illettrisme et à offrir une remise à niveau scolaire ainsi que les bases d’une bonne communication avec les autres. Elle facilite grandement l’appropriation des compétences professionnelles. Dispensée par des professeurs de l’enseignement public détachés auprès des unités, la formation scolaire est validée par le certificat de formation générale délivré par le ministère de l’Éducation nationale.
Quant à la troisième composante, sous couvert de l’autorité du préfet ou du haut-commissaire, elle est adaptée à l’originalité et à la réalité économique et sociale de chaque territoire. Elle participe aussi, chez le volontaire, au développement de la confiance et de la maîtrise de soi, et s’avère concourir, dans les outre-mer, à l’insertion directe dans l’emploi. Sur un rythme annuel, le conseil de perfectionnement, présidé localement par le représentant de l’État, vérifie la conformité de l’ingénierie et du contenu de la formation professionnelle au regard du contexte local et de son évolution. Pour des raisons évidentes, la compatibilité entre l’offre des métiers à fort recrutement et le niveau acquis en final par les volontaires demeure un critère primordial.
La formation professionnelle est validée par l’attestation dite de formation professionnelle délivrée par le général commandant le sma. Celle-ci bénéficie d’une reconnaissance par le ministère du Travail et garantit un apport minimum de huit cents heures de formation. À la fois nécessaire pour redonner de la confiance en soi par l’acquisition d’une bonne maîtrise technique et suffisant pour rassurer le volontaire dans le choix de son orientation, ce volume horaire contribue à légitimer la place du sma, qui n’offre des formations (pré) certifiantes qu’à la condition qu’elles correspondent à la fois à un besoin local et à l’absence d’organismes idoines sur le territoire.
Comme son nom l’indique, le certificat d’aptitude personnelle à l’insertion (capi)4, créé en 2006, vient consacrer la réussite du volontaire ayant obtenu chacune des attestations. Il a valeur de garantie quant à son employabilité auprès de l’employeur potentiel ou de l’organisme de formation professionnelle agissant en premier relais. La durée du parcours capi correspond à celle du contrat du volontaire ; pour le public le plus en difficulté, celle-ci peut aller jusqu’à douze mois. La part dévolue à la formation professionnelle et scolaire correspond à 70 % du volume horaire total, garantie de l’éligibilité du SMA aux fonds sociaux européens.
Ainsi positionné entre formation initiale et formation continue, le sma n’est donc pas un organisme de formation professionnelle à proprement parler. Il n’a pas vocation à remplacer les structures en charge de dispenser une formation continue dont c’est la seule raison d’être. Sa mission consiste avant tout à redonner les repères et le bagage indispensables à une intégration citoyenne, active et responsable dans la société, avec des chances maximales de réussite.
Cette position originale ne traduit pas une action en solo : bien au contraire, les capacités particulières du sma à agir sur un spectre étendu, allant du recrutement jusqu’à l’insertion, supposent et imposent l’existence ainsi que l’entretien d’un réseau solide de partenaires proactifs et résolus, pour les uns, à identifier et motiver et, pour les autres, à accueillir. La chaîne vertueuse, ainsi créée, valorise au mieux les places offertes par le sma.
Pour s’assurer de recruter au niveau le plus bas possible, le sma porte son effort sur une population certes en détresse sociale mais motivée, dont le profil se caractérise par 35 % d’illettrés (niveau 1 et 2 ; test de l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme, anlci) et 79 % de jeunes non détenteurs du brevet des collèges. L’exigence médicale, conforme au statut du volontaire du sma, reste en cohérence avec les autres critères ; elle est inférieure à celle souhaitée pour l’engagé volontaire de l’armée de terre dont le service l’amènerait en Afghanistan. La précision de l’acte recruteur gage largement l’efficience de l’outil sma, conditionnée par la maîtrise du taux d’attrition des volontaires, < 14 %, et la réussite du parcours professionnel brigué par chacun ; le taux d’insertion dépasse les 75 % en 2010.
Bien qu’elle ne soit pas déterminante dans l’action de recrutement, l’idée d’un sma à parité hommes/femmes continue aussi de progresser. Représentant un quart des volontaires, les jeunes femmes viennent parfois s’insérer dans des métiers traditionnellement masculins outre-mer, mais sous tension. Elles sont nombreuses à rechercher une formation les conduisant vers le monde du tertiaire et de l’aide à la personne. Avec l’ouverture de mille places de stage supplémentaires et des cursus de formation à six mois, l’année 2011 a permis d’inciter plus de jeunes femmes à se porter candidates.
Quelle que soit la durée du stage, le sma cherche avant tout à éduquer pour recréer chez le volontaire les conditions positives et durables d’une vie nouvelle et assumée. Tous les retours démontrent que la qualité du comportement est déterminante aux yeux des employeurs. Ceci est important, car, aujourd’hui, l’insertion par l’emploi direct reste majoritaire à la sortie du sma.
Il est vrai que, dans les outre-mer, il n’est pas encore indispensable d’être détenteur d’un titre professionnel pour trouver un emploi. Mais qu’en sera-t-il à terme ? Et est-ce vraiment raisonnable pour le sma de s’afficher comme acteur déterminé dans la lutte contre la fracture sociale sans offrir à des jeunes gens, recrutés justement parce qu’ils étaient en échec total, la possibilité d’aller jusqu’au bout d’une démarche volontaire par la poursuite d’une formation vers l’obtention d’un titre V, seule assurance d’une meilleure employabilité à long terme ? La réponse est évidemment négative.
Or recruter sciemment au plus bas niveau rend illusoire l’atteinte du niveau cap en moins d’un an. Pour concilier les contraintes d’un tel recrutement et l’accompagnement vers les cursus diplômants, il est impératif d’établir des relais pédagogiques avec les différentes structures de formation professionnelle. La formule a bien fonctionné jusqu’à présent puisque trois volontaires sur quatre ont décroché un titre professionnel. Cependant, en vue du doublement des places offertes par le sma, il est nécessairement stratégique de développer le lien, notamment en métropole, pour offrir aux entreprises – et pour le plus grand bien des volontaires – des opportunités d’excellence en affichant clairement une volonté commune de cohérence et de complémentarité entre partenaires formateurs.
Mais cette coopération n’assure pas à elle seule la réussite du sma. En effet, établir une passerelle solide et pérenne entre la formation initiale et la formation continue au profit de la jeunesse ultramarine en difficulté relève surtout de la responsabilité politique, de la volonté et de l’engagement des élus.
La Nouvelle-Calédonie peut être ici citée en exemple. L’État local et le gouvernement calédonien, emmenant derrière eux les autres acteurs, profitent pleinement de l’apport spécifique du sma dont la mission est comprise comme complémentaire dans un projet opérationnel commun de remise en condition de réussite des jeunes en difficulté. S’il en allait de même pour l’ensemble de l’outre-mer, l’exemple de jeunes adultes entrant illettrés au sma et sortant de la formation, deux ans plus tard, avec une qualification et un emploi ne serait plus exceptionnel.
Cette courte présentation du service militaire adapté démontre une nouvelle fois que la créativité française sait concevoir et construire des solutions originales et efficaces dont l’une des qualités est de perdurer harmonieusement dans le cadre socio-économique. Encore faut-il vouloir les utiliser de façon logique et raisonnable. Dans le cas de la formation, l’enjeu est désormais national et pourtant, business aidant, les acteurs se multiplient et la concurrence devient l’ordinaire au détriment de la complémentarité. Les jeunes bénéficiaires de sa formation n’appartiennent pas au sma, encore moins à l’« armée ». C’est la génération montante, ou du moins une partie de celle qui est appelée à nous succéder ! Nous sommes donc tous concernés !
Le manque d’avenir ressenti par une majeure partie de la jeunesse des pays bordant le sud de la Méditerranée est aussi certainement l’une des causes de leur embrasement. Cela nous porte à la réflexion ; il en va de la prévention, fonction stratégique en matière de défense et de sécurité. Aussi est-il important, si ce n’est urgent, d’aboutir, au plan national, à une cohérence des dispositifs d’aide aux jeunes gens ayant eu le moins d’opportunités5. Les sommes qui y sont déjà consacrées sont énormes et pourtant l’efficience n’y est pas…
La créativité de l’esprit français ne serait-elle pas – positivement – inversement proportionnelle à son aptitude politique à décider ou plutôt à organiser et manager la décision ? Pour combler le vide, on ne cesse d’inventer. C’est sans doute l’une des raisons qui préside à la nouvelle phase de croissance du sma… Et cela pour la plus grande joie de ceux des terriens qui y servent.
1 Conseil d’orientation pour l’emploi (coe), Diagnostic sur l’emploi des jeunes, 10 février 2011, pp. 48 et 54.
2 Source ministère de l’Outre-mer (mom).
3 Dans le cadre du programme régional de formation professionnelle (prfp), la région prend également en compte les jeunes de seize à vingt-cinq ans, sans qualification professionnelle, dans le but de définir leur orientation, de découvrir les métiers et d’acquérir les compétences techniques nécessaires à leur intégration dans le monde du travail.
4 Le capi a été créé par décision ministérielle du 5 mai 2006. Il valide l’acquisition des quatre modules de formation, attestation de formation aux premiers secours (afps) incluse.
5 Terme en vogue au ministère de la Jeunesse pour définir les jeunes en difficulté.