N°53 | Humour

Cheminat Cyprien

Une souveraine à l’armée : la figure de la reine de prusse dans la caricature napoléonienne

Avec le traité de Presbourg, ratifié le 26 décembre 1805 avec l’Autriche, et les négociations avec la Russie et la Grande-Bretagne, les Français ont pu croire qu’une ère de paix allait s’ouvrir. Plus encore lorsque le 15 février 1806, la France et la Prusse signent le traité de Paris qui est une alliance offensive et défensive. La Prusse se voit octroyer le Hanovre britannique, mais est contrainte de fermer ses ports aux navires anglais et doit garantir les nouvelles positions françaises en Italie1. Toutefois, le roi de Prusse Frédéric-Guillaume III n’accepte pas la mise en place de la Confédération du Rhin qui assure la domination de la France sur l’Allemagne. De plus, les rumeurs vont bon train sur une restitution du Hanovre aux Britanniques et sur la création d’un royaume de Pologne pour le frère du tsar, Constantin. Une fausse information est également répandue par le général Blücher, qui assure que des troupes françaises sont postées en nombre sur le Rhin2. Le tsar et le parti anti-français finissent par convaincre le roi de Prusse d’entrer en guerre contre la France. Le 9 août, celui-ci déclare la mobilisation et le 1er octobre, l’ambassadeur Knobelsdorf remet à Talleyrand une lettre de Frédéric-Guillaume III sommant Napoléon d’évacuer la rive droite du Rhin et demandant la dissolution de la Confédération. Six jours plus tard, lorsque l’Empereur prend connaissance de l’ultimatum prussien, la Grande Armée se met en marche en direction de Berlin.

Poussés par la réduction à néant des espoirs de paix, mais aussi par la propagande officielle, les caricaturistes français vont être particulièrement prolifiques durant toute la durée de cette campagne. Il s’agit en effet du second pic de production de la satire graphique napoléonienne après celui de 1803-1804, lors de la reprise de la guerre contre la Grande-Bretagne3. Si quelques gravures s’en prennent aux troupes et aux généraux prussiens, c’est bien le couple royal qui devient la cible principale. La reine, Louise de Mecklembourg-
Strelitz, va cristalliser les critiques et les moqueries de la propagande officielle et, dans son sillon, de la caricature. En effet, les Bulletins de la Grande Armée font d’elle la première responsable de l’entrée en guerre de la Prusse puis des malheurs qui toucheront son pays après la défaite : « C’est de ce moment [la visite du tsar Alexandre Ier à Potsdam du 25 octobre au 4 novembre 1805 pour tenter d’arracher le roi de Prusse à son inaction] que la reine a quitté le soin de ses affaires de toilette pour se mêler des affaires d’État, influencer le roi et susciter partout ce feu dont elle était possédée4. » Nous allons ici analyser le processus de décrédibilisation par le rire à l’œuvre dans les caricatures françaises à travers l’étude de trois gravures.

  • Une furie belliqueuse

Anonyme, Le Roi de Prusse allant à la guerre contre les Français, sa femme le suit
et excite l’ardeur
, 1806, musée Carnavalet, G.27342 © musée Carnavalet.

Les caricatures vont largement s’en prendre à cette « va-t-en-guerre » qui va jusqu’à accompagner son mari et ses troupes sur le front au début de la campagne. C’est par exemple le cas d’une pièce publiée chez Charles Bance qui a pour titre Le Roi de Prusse allant à la guerre contre les Français, sa femme le suit et excite l’ardeur. En s’occupant des affaires politiques et militaires, la reine tenterait de se muer en homme. Ce travestissement se retrouve dans la partie haute du corps de la souveraine : elle porte une veste militaire prussienne et est armée d’une épée et d’un pistolet. Cet accoutrement et ces armes rappellent qu’entre le 18 septembre et le 12 octobre 1806 Louise a pris la tête du régiment de dragons d’Anspach, qui avait obtenu la faveur de porter son nom. Si Frédéric-Guillaume III assure que son épouse n’a aucune emprise sur ses décisions, la propagande napoléonienne affirme que « la reine de Prusse a été plusieurs fois en vue de nos postes ; elle est dans des transes et des alarmes continuelles. La veille, elle avait passé son régiment en revue. Elle excitait sans cesse le roi et les généraux. Elle voulait du sang : le sang le plus précieux a coulé »5. Le satiriste montre clairement l’« excitation » de la souveraine pour la guerre, puisque c’est elle qui pousse un Frédéric-Guillaume III encore hésitant vers le conflit. Cette indécision est traduite visuellement par sa posture et par le fait qu’il soit moins armé que sa femme. Par une subtile allusion, assimilant le pistolet que Louise tient dans la main gauche au sexe du roi, on figure l’emprise sexuelle de Louise sur son époux.

L’attaque de l’aigle napoléonienne surprend le roi qui est sur le point de perdre sa couronne, signe avant-coureur d’une défaite humiliante qui va coûter cher à la Prusse. Les foudres de la guerre détruisent les armes du couple royal et l’aigle déchire le traité d’alliance imaginaire avec la Grande-Bretagne. Sur ce traité on peut lire : « Je m’engage à rendre le Hanovre à l’Angleterre à condition qu’elle me garantira toutes les conquêtes que ma femme et moi allons faire sur les Français [sic]. » La mention « ma femme et moi » traduit bien l’ascendant que Louise aurait pris sur son époux. S’il n’existe aucune trace d’un traité d’alliance entre l’Angleterre et la Prusse en 1806, le caricaturiste ne se trompe pas pour autant en accusant les Britanniques d’agiter la Prusse, puisqu’un représentant de Londres avait été envoyé auprès de la cour de Berlin début octobre.

Même si elle tente de se faire passer pour un homme, la reine de Prusse est rapidement ramenée à son genre. La partie inférieure de son corps revêt tous les éléments liés à la féminité : la robe, les ballerines roses et le sac à main. On constate que même lorsqu’elle part en campagne, elle n’oublie pas son éponge, sa brosse à dents, son élixir servant sans doute à nettoyer ses dents, son fer à friser et son vaporisateur de fard ou de parfum. En somme tout le nécessaire pour se laver et se faire belle. Le pot de chambre accroché à sa taille fait bien sûr allusion aux fonctions physiologiques, l’humour gras ne devant pas déplaire à un certain public. Mais sa présence ainsi que celle de l’éponge renvoient également au sang des règles, permettant au satiriste de résumer le bellicisme de la reine à des fureurs utérines, à une époque où l’on pensait que l’hystérie était une maladie intimement liée à l’utérus6.

En intervenant sur la scène politique et sur les théâtres d’opérations, Louise tenterait de jouer un rôle qui n’est pas le sien. À cette figure de furie guerrière7 s’ajoute rapidement celle de la mauvaise épouse.

  • Une épouse infidèle et un mari soumis

Anonyme, La Reine de Prusse changeant de bidet, 1806, musée Carnavalet, G.27335
© musée Carnavalet.

Dans La Reine de Prusse changeant de bidet, toujours vendue chez Charles Bance, les attaques sur le bellicisme de la souveraine prussienne sont réitérées par la phrase que l’on place dans sa bouche : « Ces coquins de Français, je veux les battre ce qui s’appelle proprement. » Visuellement, Louise est à nouveau vêtue d’une veste militaire et porte à la ceinture deux pistolets et une épée d’une grosseur démesurée, rappelant qu’elle « est à l’armée, habillée en amazone, portant l’uniforme de son régiment de dragons, écrivant vingt lettres par jour pour exciter de toutes parts l’incendie »8. Sa tête trahit sa folie puisqu’elle porte sa couronne à l’envers. La moustache qu’elle s’est faite à l’aide de ses cheveux traduit une nouvelle fois sa volonté de ressembler aux hommes, la pilosité faciale manifestant une forme de virilité militaire – le travestissement, issu de la tradition carnavalesque du monde renversé, est à l’époque profondément ancré dans la culture populaire. La monture de Louise, visible sur la droite de la gravure, permet au caricaturiste de faire un habile calembour à partir du mot « bidet », puisque ce dernier désigne à la fois un petit cheval et un meuble utilisé pour la toilette intime.

Le bidet permet une nouvelle fois de ramener la reine à sa place de femme. S’il se prête à de nombreuses mises en scène érotiques, il soulève également la question du poids des préjugés qui entourent les soins du sexe féminin, avec notamment les « impuretés » qui seraient propres aux femmes. La légende affirme que son époux veille à ce qu’aucun Français ne voie la reine lorsque « les défilés sont ouverts ». L’allusion sexuelle est également perceptible à travers ce trait d’humour. La bouteille de parfum ou de savon, l’éponge et la serviette font référence aux soins du corps. La phrase que prononce la souveraine a d’ailleurs un double sens, puisqu’elle entend battre les troupes françaises « proprement », c’est-à-dire largement, mais le terme renvoie aussi à la toilette qu’elle s’apprête à réaliser. Sa robe, ses chaussures et les papillotes qu’elle a dans ses cheveux sont des allusions claires à la frivolité de son genre.

Quant à Frédéric-Guillaume III, il est effacé et moins imposant que sa compagne. Tel un valet, il lui tient sa serviette, signe de sa soumission. Sa couronne s’est désagrégée, ce qui figure sa perte d’autorité ; il ne reste plus sur sa tête que deux arcs s’apparentant aux cornes portées par les cocus. Dans le théâtre comique, on exhibe souvent le mari trompé de façon ridicule, à la plus grande joie des spectateurs. L’infidélité féminine et la succession d’amants sont aussi des thèmes régulièrement réinvestis par la littérature érotique de l’époque. Ces productions révèlent en creux ce que la société attend des femmes : elles doivent être chastes et fidèles. Si l’époux ne parvient pas à se faire respecter et à soumettre son épouse, il mérite d’être moqué. On établit une relation directe entre la masculinité d’un homme et sa capacité à défendre une femme, et c’est parce qu’il la défend qu’elle doit lui être soumise. Incapable de se faire obéir, on assiste à la castration symbolique du souverain, synonyme de perte d’autorité politique. Le déclin de la virilité9 constitue le niveau ultime de dépréciation dans une société française où l’on établit une relation directe entre la masculinité d’un homme et sa capacité à dominer sa femme. Il nous faut aussi remarquer les impressionnants éperons dont il est pourvu. Il faut voir ici une référence à la bataille d’Auerstaedt (14 octobre 1806) où, malgré la supériorité numérique des Prussiens, Frédéric-Guillaume III décide de sonner la retraite ; Louis Nicolas Davout fait alors « chausser les éperons » au roi et à son armée, puisqu’il se lance à leur poursuite, les mettant en déroute.

À partir de cette défaite et de celle d’Iéna, qui a lieu le même jour, la famille royale doit fuir l’avancée des troupes françaises. Napoléon qui, dans une lettre à Talleyrand, espérait que « de grands événements se passeront d’ici un mois et que le roi s’apercevra que les conseils des femmes sont funestes », voit son vœu exaucé. C’est l’occasion pour les satiristes de présenter le désespoir du couple royal prussien, mais aussi d’être beaucoup plus clair sur l’identité de l’amant de la reine, ici vaguement évoqué par la petite image accrochée à son poignet.

  • Un amour pour le tsar qui précipite la Prusse dans l’abîme

La gravure intitulée Une scène du déluge survenu dans le Nord, publiée chez Aaron Martinet, fait référence à la fois à la situation désespérée dans laquelle se trouve la Prusse à la fin de l’année 1806 et à l’adultère dont serait victime le roi de Prusse. Nous laisserons de côté ici les personnages secondaires, John Bull se désolant du blocus continental et le prince-électeur Guillaume Ier de Hesse se noyant dans les flots, pour nous focaliser sur les trois protagonistes principaux. La scène qui se déroule au premier plan reprend le tableau d’Anne-Louis Girodet Scène de déluge, présenté au Salon de 1806. Dans le coin inférieur droit de la caricature, on peut lire l’inscription Forioso Fecit, c’est-à-dire « Forioso a gravé l’estampe ». Il s’agit ici d’un calembour, puisque Forioso était le nom d’un célèbre danseur de corde, qui devait être plus à l’aise face au vide que nos trois personnages. On retrouve Frédéric-Guillaume III cramponné à la jupe de sa femme, elle-même accrochée à la queue de cheval d’Alexandre Ier, lequel tente de sauver tout le monde en s’agrippant à un arbre qui est foudroyé par le ciel.

Le dessin et les phylactères nous permettent de saisir la connotation sexuelle de la scène. L’objet qu’empoigne Louise autorise le satiriste à jouer sur le double sens du mot « queue ». Le tsar affirme d’ailleurs que Louise « me prend par mon faible ». Le tutoiement qu’elle utilise lorsqu’elle s’adresse à lui illustre une certaine proximité10 : « Cher prince, nous n’avons plus d’espoir qu’en toi. » Le roi de Prusse est montré comme impuissant face à cette situation. Il ne semble plus en mesure d’affronter Napoléon. Il est le seul à être dépourvu de couvre-chef, symbole de sa perte d’autorité et de pouvoir militaire, mais il est également désarmé au sens propre comme figuré. Il n’a finalement d’autre choix que d’encourager son épouse dans ce sauvetage et dans cette infidélité : « Tiens bon, tiens bon ma femme. »

Les forces de la nature, la mer agitée et la foudre figurent la puissance de la Grande Armée contre laquelle nul ne peut lutter. Cette scène de déluge illustre bien la situation désespérée de la Prusse qui doit désormais compter sur le tsar et ses troupes pour la défendre. Après les défaites d’octobre, Louise n’est plus à l’armée. Poursuivie par les Français, elle traverse toute la Prusse orientale pour atteindre la ville de Memel non loin de la frontière russe, où elle retrouve sa famille et son époux. La Grande Armée entre à Berlin le 27 octobre puis poursuit sa progression vers l’est. Alexandre Ier ne parvient ni à libérer la Prusse ni à stopper l’avancée française.

Le sort de la Prusse est réglé lors du traité de Tilsit du 9 juillet 1807. Elle perd une grande partie de son territoire, avec la création de deux nouveaux États, le royaume de Westphalie dirigé par Jérôme Bonaparte et le grand-duché de Varsovie confié au roi de Saxe. Si Napoléon ne l’a pas rayée de la carte, ce n’est que pour complaire au tsar. Dans la gravure, la punition divine qui s’abat sur le couple royal prussien est le résultat de la faiblesse du roi qui aurait laissé sa femme se mêler d’affaires politiques et militaires. Une épouse guidée non par l’intérêt supérieur du royaume, mais par son amour pour le jeune bellâtre russe11. D’autres charges opèrent un lien direct entre la ruine de la Prusse et la bêtise de la souveraine12, qui va être représentée pleurant et se lamentant sur le sort de son pays13. Les gravures ne se font ici que l’écho du discours du temps qui considère que les femmes ne sont pas en mesure d’affronter la dureté du monde des hommes car manquant de discernement.

Cette campagne satirique visant le couple royal prussien va choquer certains contemporains par sa violence et son caractère désacralisant. Dans le Journal de Paris du 2 décembre 1806, on peut ainsi lire : « Les caricatures se multiplient ; on en voit beaucoup sur le roi et la reine de Prusse. Je me rappelle, en les regardant, un mot de M. de Bièvre. Il s’était engagé un jour à faire des calembours sur tous les sujets qui lui seraient proposés. Louis XV lui dit : “Faites-en sur moi. Sire, lui répondit M. de Bièvre, vous n’êtes pas un sujet.” Il me semble que les rois, dans quelque situation qu’ils se trouvent, fussent-ils maîtres d’école à Corinthe, ne doivent pas plus être sujets de caricatures que de calembours. Il y a une sorte de dignité publique, de grandiose national, de morale politique qu’il faut maintenir et que rien ne doit altérer. »

Il faut dire que la gravure satirique française est particulièrement virulente lors de l’intrusion des femmes dans le champ politique et militaire, surtout lorsque ce sont des reines consorts. Ce fut le cas pour Marie-Antoinette et Catherine II de Russie sous la Révolution, puis pour Marie-Caroline, reine de Naples et de Sicile, au début de l’année 180614. À son tour, Louise est dépeinte comme une manipulatrice belliqueuse, infidèle et inconsciente. Les caricaturistes se plaisent à ridiculiser et à discréditer le « sexe faible », quitte à user des rumeurs et du registre grivois. Comme Louis XVI ou Ferdinand IV de Naples, Frédéric-Guillaume III devient un mari soumis et incapable de se faire obéir de son épouse. Pire, en écoutant ses conseils, il a fait sombrer son pays dans l’abîme.

Ce rabaissement dans la caricature des femmes trop entreprenantes n’est que le miroir grossissant de la société française patriarcale et machiste voulue par Napoléon. Il a d’ailleurs largement contribué à ces attaques misogynes dans ses Bulletins. Dans l’idéal napoléonien, la femme doit être à l’image de Joséphine, une épouse docile et infiniment gracieuse, se cantonnant à la toilette et aux affaires domestiques. La présence de femmes dans les rangs de l’armée française est pourtant une réalité. Bien qu’éloignées des camps militaires à partir de 1793, les combattantes qui désirent poursuivre la lutte sous les drapeaux vont, à l’instar de Louise dans les gravures, se déguiser en homme. Cette présence féminine sur le front marque les contemporains, comme en témoignent les nombreuses pièces de théâtre et chansons produites sur le thème de la femme soldat. Cette dernière devient un personnage archétypal des comédies sexuelles et des drames populaires15. La caricature n’est donc pas la seule production culturelle à aborder ce sujet de la femme à l’armée, principalement à des fins moralisatrices ; elle est en revanche la seule à utiliser le rire dans un but de décrédibilisation politique et de mobilisation de l’opinion contre la Prusse.


1M. Kerautret, Les Grands Traités de l’Empire (1804-1810). Documents diplomatiques du Consulat et de l’Empire, tome 2, Paris, Nouveau Monde Éditions/Fondation Napoléon, 2004, pp. 168-171.

2J.-P. Bertaud, Napoléon et les Français. 1799-1815, Paris, Armand Colin, 2014, p. 266.

3C. Cheminat, « Combattre les coalisés par le rire : l’arsenal caricatural sous le Consulat et l’Empire », Annales historiques de la Révolution française n° 408, 2022, pp. 52-54.

4xviie Bulletin de la Grande Armée de la campagne de Prusse et de Pologne, 25 octobre 1806.

5viiie Bulletin de la Grande Armée de la campagne de Prusse et de Pologne, 16 octobre 1806.

6Voir notamment J.-C. Martin, « L’Empire des femmes ? Ou ce que dit de l’Empire un roman pornographique féminin », in J.-O. Boudon (dir.), Napoléon et les femmes, Paris, spm, 2013, pp. 93-102, et L. Hunt, « Révolution française et vie privée », in P. Ariès et G. Duby (dir.), Histoire de la vie privée. Tome iv, De la Révolution à la Grande Guerre [1987], Paris, Le Seuil, « Points », 1999, pp. 19-46.

7Anonyme, L’Héroïne de Berlin haranguant ses troupes, 1806, bnf, De Vinck, 8234, voir P. de Carbonnières, La Grande Armée de papier. Caricatures napoléoniennes, Presses universitaires de Rouen et du Havre, 2015, p. 100.

8Ier Bulletin de la Grande Armée de la campagne de Prusse et de Pologne, 8 octobre 1806.

9Anonyme, Les Chevaliers errant, 1806, bnf, De Vinck, 8240, voir P. de Carbonnières, op. cit., p. 104.

10Anonyme, Alexandrinet en son conseil privé, 1807, bnf, De Vinck, 8242.

11Anonyme, La Belle Amazone prussienne retourne à ses premières occupations. Chacun son métier…, 1806, bnf, De Vinck, 8239, voir P. de Carbonnières, op. cit., p. 106.

12Anonyme, Fuite du roi de Prusse, 1806, bnf, De Vinck, 8246.

13Anonyme, La Ponction prussienne, 1806, bnf, De Vinck, 8238 ; Anonyme, Le Désespoir du roi de Prusse, 1806, musée Carnavalet, G.27330, et Anonyme, État actuel du roi de Prusse, 1806, bnf, De Vinck, 8244.

14C. Cheminat, op. cit.

15R. Brice, La Femme et les Armées de la Révolution et de l’Empire (1792-1815), Paris, Ambert, [ca. 1910] (3e éd.), et A. Forrest, K. Hagemann et J. Rendall (dir.), Soldiers, Citizens and Civilians : Experiences and Perceptions of the Revolutionary and Napoleonic Wars, 1790-1820, Basingstoke, Palgrave Macmillan, 2008.

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