Benoît Puga

À l’issue de sa scolarité à Saint-Cyr Coëtquidan (promotion « Maréchal de Turenne », 1973-1975), le général Benoît Puga rejoint l’École de l’infanterie à Montpellier. Il prendra part à de nombreuses opérations extérieures : le sauvetage de Kolwezi opération Bonite, en mai 1978, au Gabon en 1979, à Djibouti en 1980 et 1981, au Liban en 1982, en République centrafricaine en 1983, et enfin au Tchad (opération Manta) en 1984. Breveté de l’École de guerre, il prend en septembre 1989 le commandement d’un bataillon de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr (promotion « Capitaine Hamacek ») puis travaille à la réorganisation du commandement opérationnel et à la rédaction du Livre blanc sur la défense à l’état-major de l’armée de terre. En 1994, il est détaché en ex-Yougoslavie comme assistant militaire du général Bertrand de La Presle, puis comme conseiller militaire de Carl Bildt. En août 1996, il est désigné pour commander le 2e régiment étranger de parachutistes, avec lequel il participe aux opérations Almandin, en République centrafricaine et Pélican au Congo. À partir de 1998, il est professeur au Collège interarmées de défense, auditeur de l’ihedn et du chem, adjoint de l’amiral chef du Centre opérationnel interarmées (coia), puis chef du Centre de planification et de conduite des opérations (cpco). En 2004, il est nommé général commandant les opérations spéciales (gcos). En 2007, il est sous-chef d’état-major opérations au sein de l’état-major des armées. Au Conseil des ministres du 2 juillet 2008, il est nommé directeur du renseignement militaire. Le 5 mars 2010, il est nommé chef de l’état-major particulier du président de la République. Ses fonctions prennent fin le 6 juillet 2016. Par décret du 23 août 2016, il est grand chancelier de la Légion d’honneur. Le général d’armée Benoît Puga est titulaire de huit citations au combat.